Mercantour - Mont Démant

Comme d'habitude, il fait trop froid pour se dévêtir dès le départ.

Le Cians est (déjà ?) à sec.

La végétation est encore dans sa posture hivernale mais le paysage est malgré tout superbe :

J'imagine à quel point ça doit être magnifique en mai-juin !

À la faveur de l'effort de la montée et de la présence du soleil à peine voilé, nous pouvons ranger les vêtements superflus dans le sac à dos.

Derrière nous, sur la gauche, nous pouvons admirer les pentes enneigées où nous étions hier. Et sur la droite, les pistes de ski du domaine de Beuil-Valberg :

Mais, pour l'instant, restons concentrés sur ce qui se présente devant nous, la route est encore longue !

En plus de la beauté des paysages, nous profitons d'un bon sentier en pente assez régulière entre 10 et 20% qui nous permet de papoter tranquillement.

Chacun à son rythme, nous nous étalons un peu…

Le col des Moulinés est en vue :

Comme c'est souvent le cas aux cols, il y a une accélération du vent qui peut rapidement vous glacer. Alors pour la pause, je préfère rester bien couvert !

D'autant que je veux profiter au maximum de cette superbe vue !

Il semble que Cyril et Dominique aient un point de vue divergent sur l'itinéraire à suivre… 

L'encas avalé, nous reprenons notre chemin en direction du Mont Démant.

Jusqu'ici tout va bien…

Sauf que devant nous se présente une belle montée enneigée, impossible à contourner !

Du coup, une fois de plus, nous préférons scinder le groupe en deux. Mais cette fois-ci, je suis de celui des "sportifs" ! Nos quatre amis dissidents s'en vont balader sur des sentiers moins physiques mais tout aussi charmants :

Et de notre côté, nous enfilons les crampons pour plus de sécurité, les premiers faisant la trace dans la neige et les suivants profitant de l'effet d'escalier dans leurs traces.

Cette vue en contre-plongée ne rend pas bien compte de la pente, mais quand on voit aussi distinctement les fesses de ses prédécesseurs, c'est que ça grimpe bien !

Bien que nous ne soyons plus très loin du sommet, nous profitons de traverser un replat pour y faire la pause pique-nique.

Le Mont Démant est en fait constitué de deux sommets. Compte-tenu de la fatigue et du manque d'intérêt pour le point culminant, nous décidons de bifurquer à l'antécime, le Montjoyo.

Nous entamons maintenant la longue descente dans cet impressionnant décor !

Comme c'est malheureusement trop souvent le cas, la photo ne rend pas grâce à la beauté des lieux.

Sous la barre des Moulinés, ces rochers forment un décor parfait pour une petite séance photo improvisée.

Nos modèles du jour, Cyril, Faby et Gilles :

Mais, de toute évidence, il y a trop de textile sur la photo, il faut absolument y remédier ! 

Malgré mon gros sac à dos, je tire profit de la bonne qualité du sentier pour descendre façon trail, et comme ça se passe plutôt bien, ça me rassure sur ma remise en forme.

Au fur et à mesure de cette longue mais agréable descente, nous commençons à voir apparaître les premières fleurs, telles ces pensées :

Ce n'est finalement qu'à quelques dizaines de mètres de la route que nous renfilons nos vêtements. Si, pratiquement, nous aurions pu être nus sur la quasi totalité du parcours, nous avons dû faire quelques concessions au froid. Mais le plus important, c'est d'avoir pu profiter de ces merveilleux paysages tout au long des 12 km et 1000 m de dénivelée de cette randonnée bouclée en 6h20.