Bochaine - Pic de Céüse

Afin d'atténuer la pente au départ, je propose de passer par la piste qui mène au vallon de la Sapie. Mauvaise idée, elle est saturée d'eau et nous pataugeons un bon moment dans la boue ! Nous ne sommes donc pas mécontents de retrouver dans le vallon un terrain, certes humide, mais bien plus stable.

Nous bifurquons à droite dans la combe direction La Manche.

Sur les crêtes apparaissent les anciennes remontées mécaniques qui, je l'espère, devraient être un jour démontées.

Le sentier est un peu gras mais cela n'entrave pas trop la progression.

L'arrivée sur la crête offre l'opportunité d'admirer le paysage…

… enfin, ça le serait si les nuages avaient la gentillesse d'aller voir ailleurs où nous ne sommes pas !

Ne sachant pas combien de temps la pluie daignera nous épargner par la pluie, nous sommes cordialement invités à nous bouger les fesses !

À cette période-ci, les prairies devraient être largement recouvertes d'une quantité phénoménale de fleurs. Mais comme ailleurs, le mauvais temps à répétition aura retardé l'arrivée du printemps.

La Manche est en vue :

Nous entamons maintenant la belle traversée en balcon.

Malheureusement, ici aussi, la vue est bouchée par les nuages.

Nous faisons une petite pause dans la jolie prairie sous La Barre…

… en attendant Yannick et Stéphane.

Et nous repartons ensemble sous la Crête de Lumineuse.

Entre ses praires, son relief et ses gros rochers, c'est sans doute mon endroit préféré sur cette montagne.

Rn contrebas, les vallées sont encore vaguement visibles. Mais pour les sommets, il faudra revenir une autre fois !

Petite montée sur la Crête de Lumineuse…

… avant de longer le Marais de Raux…

… qui semble particulièrement intéresser Yannick :

Chemin faisant, nous tombons sur cette bien étrange chose…

Pour le coup, je fais confiance à l'expertise de Chantal qui identifie des blobs (Physarum polycephalum).

Le Pic de Céüse est maintenant en vue, à droite du pylône :

Petite pause encas en attendant les retardataires.

Je profite de cet arrêt pour photographier cette superbe centaurée de montagne :

Allez, c'est parti pour la dernière montée jusqu'au sommet…

… dans une ambiance nébuleuse…

Arrivés en haut, nous parvenons à nous installer à l'abri du vent pour la pause déjeuner. Mais à peine avons-nous fini notre frugal repas qu'une petite pluie se met à tomber. Nous attendons quelques minutes l'arrivée de Yannick avant d'entamer la descente.

Malgré cette petite averse, je prends quelques secondes pour immortaliser ces belles tulipes australes et valérianes tubéreuses :

Assez rapidement le ciel devient moins menaçant.

Avant même que nous arrivions en bas de la descente, la pluie cesse de tomber, ce qui nous permet de retrouver notre tenue préférée.

S'ensuivent les habituelles bosses, tout d'abord le sonnet d'Aiguebelle…

… puis le sommet des Marseillais :

Enfin, nous entamons la descente finale en direction de la station.

Peu avant d'y arriver, nous avons le plaisir de nous faire rattraper par un soleil bien généreux :

Plus que quelques dizaines de mètres avant d'atteindre le parking. Une fois encore, nous aurons parcouru la quasi totalité du parcours nus, en dehors du passage de la petite averse.

Le ciel reste malgré tout chargé et nous subissons même une petite averse orageuse en attendant nos compagnons retardataires.

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