Queyras - Tête de Jacquette

Le temps de faire le trajet et de nous préparer, le soleil a déjà fait son apparition !

Bien que nous ne soyons que mi-septembre, la neige s'est déjà déposée sur les sommets les plus hauts, à partir de 2500m environ :

Au fond de la vallée du Cristillan, le spectacle est d’ailleurs assez saisissant :

Nous entamons notre randonnée sur la large route forestière.

Face à nous se dresse la Montagne du Cristillan dont nous avions envisagé de faire l'un des sommets, la Tête de la Cula (3121m) situé hors cadre à gauche de la photo ci-dessous. Malheureusement, notre emploi du temps et la météo ne nous ont pas permis d'y aller.

Sur notre gauche se dressent des barrages de correction torrentielle qui nous permettent d'imaginer l'importance du flux lors d'épisodes orageux :

En moins d'une heure, nous sommes passés d'une pluie soutenue à un soleil assez généreux pour être parfaitement à l'aise nus. Alors profitons-en !

Nous quittons la route forestière pour un petit sentier qui s'élève tranquillement…

… avant de s'aplanir à nouveau sur le secteur de Rabinoux :

Nous bifurquons ensuite sur un sentier plus raide en direction du Col des Estronques.

Sur notre gauche, nous retrouvons l'ancien poste optique de la Crête des Chambrettes avec ses deux sentiers, l'un direct sur la crête et l'autre, que nous avions emprunté, en doux zigzags :

Habituellement, la fatigue se fait bien sentir le dernier jour. Mais avec le mauvais temps, nous n'avons pas vraiment eu l'occasion d’épuiser toutes nos forces. Nous progressons donc à bon rythme.

Les nuages restent tout de même accrochés aux sommets, que ce soit à l'Est sur la Montagne du Cristillan…

… ou plus au Sud vers les Pics de la Font Sancte :

Vers l'Ouest et le Nord, les Écrins ne semblent pas non plus épargnés. Nous nous estimons donc plutôt chanceux.

Néanmoins, au fur et à mesure que nous nous élevons, la température baisse et un vent frais se fait de plus en plus présent. À tel point que nous sommes contraints de nous rhabiller à l'approche du Col des Estronques.

Comme à chaque fois, l'arrivée au col est l'occasion de découvrir de nouveaux paysages avec, ici, une superbe vue sur cette combe en direction de Saint-Véran que l'on peut imaginer derrière le relief sur la droite :

La Tête de Jaquette n'est maintenant plus très loin. En arrivant au sommet, il reste encore quelques traces de neige au sol, preuve de la fraîcheur ambiante accentuée par le vent.

La vue y est vraiment magnifique ! Certes, la plupart des sommet est masquée par les nuages mais ils apportent en contrepartie une ambiance un peu plus dramatique qui n'est pas pour me déplaire.

De-ci de-là, il reste quelques vestiges d'anciennes constructions que l'on imagine militaires :

Au centre, dans une dépression, se trouve un étrange alignement de pierres en cercles concentriques dont je n'ai pu trouver l'origine. Je laisse libre cours à votre imagination pour y trouver une explication…

Malgré la fraîcheur, je reste un bon moment au sommet pour contempler toute la beauté du paysage, notamment vers le Nord en direction de Saint-Véran que je reconnais au centre, derrière le Bois du Moulin :

Une fois redescendus au col, nous nous accordons une pause dans les rochers à l’abri du vent pour un frugal repas. Une fois avalé, nous prenons le chemin du retour où nous croisons Yannick, imperturbable et remarquable de volonté dans son ascension :

Si l'effort de la montée lui permet de rester nu, de notre côté, la tenue de peau n'est pas encore d'actualité…

Une fois encore, la chance nous sourit puisque nous sortons des nuages et que le soleil nous apporte sa douce chaleur.

Il n'en faut pas plus pour que nous retrouvions bien vite notre tenue préférée :

En contrebas, nous apercevons le village de Ceillac qu'il nous faudra quitter demain :

Notre sentier en balcon nous ramène paisiblement au Col Fromage :

Nous retrouvons ainsi cette belle Crête de la Selle qui m'avait tant plu en début de séjour :

De même, la vue en direction du Nord qui descend vers la vallée du Guil puis remonte vers le Col d'Izoard, légèrement sur la droite :

Nous laissons derrière nous ce Col Fromage et redescendons par l'itinéraire de montée de notre première randonnue du séjour :

Pas de surprise ici, nous savons déjà qu'il nous entraîne de lacets en grandes lignes droites sur une pente régulière.

À l'approche du Villard, nous retrouvons ce magnifique paysage que j'affectionne tant :

Malgré une matinée compliquée, nous avons quand même réussi à tirer profit au maximum de cette journée qui, une fois encore, nous a offert de magnifiques paysages tout au long de ces 12km et 975m de dénivelée parcourus en 5h15.

Le séjour arrive à son terme, demain il faudra quitter le gîte et les copains/copines pour regagner nos pénates. Malgré une météo capricieuse, nous aurons tout de même réussi à effectuer la quasi totalité des itinéraires les plus intéressants. Un seul nous a réellement échappé, le "3000" de la Tête de la Cula. À moins que…