Queyras - Lacs Miroir et des Rouites

Pour se faire une petite idée du temps, voici une photo prise depuis notre chambre au réveil. Pas mal, hein ?

Mais revenons à notre randonnue, pas encore tout à fait nue au départ car il fait encore un peu frais.

Le long de la piste, nous pouvons admirer quelques sculptures. On peut d'ailleurs considérer qu'il s'agit là d'une spécialité locale, la route reliant Ceillac au fond de la vallée du Cristillan étant, elle aussi, jalonnée de dizaines de sculptures de pierres originales.

Pas tout à fait sculpture, mais ces petits rondins me plaisent bien !

Même les créatures légendaires ont eu la faveur de ces artistes :

De notre côté, un peu d'effort, un peu de soleil et hop ! Les vêtements sont eu aussi rendus à l'état de légende...

On peut reconnaître en contrebas la forme caractéristique des vallées glaciaires :

Avec l'arrivée de Fabienne et Cyril, nous sommes 16 aujourd'hui. Ça commence à faire du monde !

Il devient même difficile de réussir à photographier l'intégralité du groupe...

Au fur et à mesure de la montée, nous nous rapprochons du Ruisseau de la Pisse qui forme, plus bas, la très belle Cascade de la Pisse que nous découvrirons au retour :

La forêt commence à se faire plus éparse...

... ce qui nous permet d'admirer à nouveau les sommets environnants :

Nous voici maintenant arrivés au célèbre Lac Miroir. Je prends un peu de hauteur pour avoir une vue d'ensemble de ce merveilleux endroit.

Un petite brise fait s'onduler l'eau qui ne forme pas un miroir parfait, mais on imagine aisément l'effet dans des conditions idéales.

Le groupe, qui s’était un peu étiré dans la montée, se rassemble petit à petit.

L'instant photo...

Petite pause ravito avant de reprendre notre ascension.

Après une légère erreur de trajectoire, nous retrouvons le chemin de montée, assez raide et sauvage :

Le Lac des Rouites est enfin en vue.

Les Crêtes de Veyres et de la Font Sanct forment un impressionnant rempart qui, vu d'ici, semble infranchissable !

Non, Cyril, nous n'allons pas l'escalader !

En guise de lac, il ne reste en fait plus qu'une grosse mare vaseuse peu propice à la baignade.

Pendant que nous cherchons un endroit accueillant pour le déjeuner, je monte sur une bosse pour immortaliser ce paysage à 360° :

Allez, il grandement temps de se restaurer et reprendre des forces.

Au Nord, nous pouvons apercevoir l'ancien poste optique où nous étions avant-hier :

Une fois bien sustentés, nous reprenons notre sentier en sens invers, direction le Lac Miroir que l'on devine en contrebas :

La météo est idéale et c'est un véritable bonheur que de pouvoir évoluer nus dans un tel décor.

Nous refaisons une petite pause au Lac Miroir.

Certains en profitent même pour s'y rafraîchir :

Le terme semble d'ailleurs bien choisi, les quelques courageux baigneurs ne s'éternisent pas...

Cet endroit est vraiment magnifique. On comprend aisément sa popularité.

Dernier regard en arrière sur le lac depuis notre chemin de retour :

Un itinéraire classique consiste à rejoindre le Lac Miroir au Lac Saint-Anne. Mais nous avons fait un choix différent qui nous permet, pour chacun de ces deux lacs, de les jumeler avec un autre but.

Nous nous dirigeons donc vers les pistes de ski alpin que nous longerons pour rejoindre notre point de départ.

Juste en dessous, nous remarquons cette retenue d'eau qui, très certainement, sert à alimenter les enneigeurs l’hiver :

Ils ne sont d'ailleurs pas très esthétique dans cet environnement, mais c'est l'jeu ma pov'Lucette...

L'automne n'étant maintenant plus très loin, il ne reste plus guère de fleurs jolies. Il faut donc être attentif pour repérer quelques pépites, comme ces chardons bleus...

... ou encore ces edelweiss un peu desséchés...

J'ai beau voir les montagnes tout au long de l'année, je suis toujours aussi béat devant de tels paysages !

Il faut dire que les parcourir nus avec d'aussi bons camarades contribue à ce sentiment de félicité.

La piste caillouteuse est là pour nous rappeler que la randonnée en montagne, même en descente n'est pas toujours de tout repos et met le corps à rude épreuve...

Nous levons donc un peu le pied, ce qui n'est pas pour me déplaire : la semaine n'est pas terminée et il faut savoir se ménager.

Encore un petit cadeau de la Nature à ne pas louper avec ce joli azuré butinant une colchique :

Nouvelle pause avant d'entamer la dernière section, plus tranquille.

J'en profiter pour photographier ce joli torrent du Mélezet que nous longerons jusqu'à l'arrivée :

Il faudrait que je vienne aussi l'hiver : bien que très différents, les paysages doivent également être magnifiques !

J'encourage mes camarades à prendre un peu de recul afin d'observer de loin la cascade de la Pisse.

De mon côté, je poursuis sur le sentier jusqu'à son pied...

... où nous nous retrouvons pour nos derniers moments de nudité avant de retrouver la civilisation à quelques mètres de là.

Quelle claque cette randonnée ! Vraiment, le Queyras mérite sa réputation, surtout sous une aussi belle météo. Nous aurons ainsi parcouru un peu plus de 11km avec 770m de dénivelée en 6h20, pauses comprises.

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