Préalpes de Digne - Les Monges

Nous traversons le petit hameau de Feissal en direction de la Croix de la Tate.

À l'Ouest se dessinent les Cloches de Barles :

Virage à presque 180° en arrivant sur la Crête de Pierre-Mont avec la vue qui s'ouvre sur les sommets des Monges et de Coste-Belle :

Derrière nous, la vue n'est pas mal non plus !

Le sentier monte tranquillement, sans nécessiter de gros efforts.

La pelouse, sèche, nous offre une belle palette de jaunes dorés.

Yves repère un beau champignon… tout sec ! On sent bien que la végétation apprécierait un peu de pluie.

J'aime beaucoup la vue sur ce vallon que j'avais déjà pu apprécier en 2016 depuis la crête de la Montagne de Jouère que l'on voit en face :

Les magnifiques falaises en strates des Monges :

Nous les contournons par la droite en direction du sommet :

Le sentier est légèrement plus raide par ici, alors la vue sur les Cloches de Barles nous offre une bonne excuse pour faire une pause contemplative…

Légèrement entre contrebas, un vautour fauve semble être à la recherche de sa prochaine pitance :

Enfin, nous arrivons au sommet des Monges qui nous offre une vue grandiose :

Maintenant, c'est un petit groupe de vautour qui file à toute allure :

Quasi seuls au monde, on  se sent vraiment bien, au naturel, dans ce décor !

Bien qu'il y ait quelques personnes au sommet de Coste-Belle, je tiens absolument à m'y rendre, frustré de n'avoir pu y aller en 2016. J'enfile donc le short pour quelques minutes.

Je découvre alors les tables d'orientation qui décrivent la géographie des lieux, la faune et l'histoire du pastoralisme local.

Je retrouve mon ancien itinéraire et, au-delà, les montagnes que j'ai plus souvent l'habitude d'arpenter dans les massifs du Bochaine ou du Dévoluy :

Comme toujours, je me régale du paysage !

Je découvre enfin ce qui ressemblait à une brèche, vu d'en bas, lors de nos randos avec Vincent en 2017 et 2019 :

Encore un vautour fauve, qui nous survole cette fois-ci, avec son plumage bicolore caractéristique :

Bon, après tous ces efforts, il est temps de faire une petite pause repas. La vue est superbe, mais ça manque quand même d'un petit arbre pour nous abriter du soleil…

La pause terminée, alors que nous reprenons notre chemin, j'ai la surprise d'apercevoir un groupe d'oiseaux relativement peu farouches. J'ai donc la chance de pouvoir les photographier (tant bien que mal dans la végétation), de façon à pouvoir identifier cette espèce que je ne connais pas : le pluvier guignard.

Nous faisons attention à ne pas trop les déranger et nous dirigeons vers notre sentier de descente.

Dernière bouffée euphorisante de paysage !

La descente se fera en direction de la Croix de Veyre, avec les Cloches de Barles en point de mire :

Yves, plus à l'aise que moi sur ce genre de descente un peu raide prend de l'avance.

Mais il a quand même la gentillesse de m'attendre…

En plus, je prends du temps à vouloir absolument immortaliser le paysage !

Nous arrivons finalement au col de la Croix de Veyre que je connais déjà, mais au lieu de remonter vers le sommet de Rabanu, nous poursuivons notre descente en direction du Ravin de l'Étoile.

Le sentier est ici plus agréable. Outre que la pente est plus douce, la végétation y est aussi plus accueillante.

D'ici peu nous allons retrouver la route forestière, puis le van pour une pause bien méritée.

Un grand merci à Yves sans qui je n'aurais sûrement pas fait la route pour aller découvrir ce bel itinéraire. Avec cette météo parfaite, nous avons pu être nu pratiquement de bout en bout de cette boucle de 13,7 km et 850 m de dénivelée. Il faudrait que l'on refasse ça plus souvent !