Queyras - Lac de Clausis

Comme annoncé, nous nous garons sous une pluie fine.

Alors en attendant les éclaircies, la tenue de circonstance c'est poncho !

Remarquez, il y en a à qui ça fait plaisir. Ces coprins chevelus finiront dans l'assiette des amateurs de champignons à notre retour…

Pour l'instant, nous reprenons le même itinéraire que lundi jusqu'à l'Étable des Génisses :

S'ensuit une montée toute en zigzags le long du Torrent de Clausis.

Par chance, la pluie cesse de tomber et la douceur de l'air nous permet de revêtir notre tenue préférée composée de … rien !

Ça aurait quand même été dommage de rester enfermés par excès de prudence parce que c'est rudement joli par ici.

Chose surprenante, le sommet qui nous surplombe (cote 2639m) et qui sera une référence pendant un bon moment n'a pas de nom sur les cartes.

Petite pause ravito le temps de rassembler le groupe.

C'est, encore une fois, l'occasion d'admirer le paysage dans ses détails.

Et c'est reparti sur cet agréable sentier.

Sur notre gauche, le torrent de Clausis se déverse dans ces belles marmites. À la fonte des neige, ça doit être assez impressionnant !

Dans le rétroviseur, nous pouvons apprécier le chemin déjà parcouru.

Mais on sent que la nébulosité revient sur nous…

D'ailleurs, ça y est, il pleut à nouveau !

Comme nous ne sommes plus très loin du lac, nous poursuivons malgré tout.

Juste sous le lac, une grande mare abrite têtards et petites grenouilles.

Nous voici maintenant arrivés au Lac de Clausis :

J'en fait le tour pendant que mes camarades font le point sur la poursuite de l'expédition.

Une grosse moitié du groupe décide de rebrousser chemin et nous ne sommes que quelques-uns à poursuivre en direction du Col de Clausis :

Mais je change assez rapidement d'avis : entre la pluie et la fatigue physique liée à notre rando à la Tête de Girardin, je ne me sens pas de poursuivre.

Je rebrousse donc chemin, mais en prenant mon temps, admirant la vue sublimée par les nuages qui lui donne cet aspect saisissant :

La pluie s'est légèrement calmée, mais il est difficile d'éviter les gouttes d'eau sur l'objectif.

De retour à la mare, j'observe ces petits amphibiens, espérant y trouver des tritons alpestres, mais il ne semble pas y en avoir.

Toujours en flânant, je m'arrête quelques secondes au niveau des marmites, espérant trouver un angle de vue un peu original, mais le relief ne me permet pas d'approcher en sécurité.

Je retrouve le sentier en zigzags où j'accélère un peu la cadence, ne m'arrêtant qu'à l'approche du parking pour faire cette petite photo :

Après une légère accalmie, la pluie reprend à nouveau. Je m’accorde tout juste quelques secondes pour photographier ces statuettes de pierres qui s'inscrivent dans une série de plusieurs dizaines d'autres sculptures originales qui bordent la route jusqu'au village de Ceillac.

De retour au gîte, je ne regrette pas ma décision de ne pas être allé jusqu'au col…

Un peu déçu que la météo nous ait contraint à faire demi-tour prématurément, ce fut malgré tout l'occasion de faire des photos un peu plus originales, bien que techniquement complexes à réaliser avec de gros contrastes. Côté rando, j’aurais tout de même parcouru 7,2km et 500m de dénivelée en 2h50. Un peu moins pour mes camarades qui ont rebroussé chemin au lac, et un peu plus pour les courageux qui sont allés se rafraichir dans les nuages au col…

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