Queyras - Pic du Vallon Crouzet
- Le 19/09/2022
- Dans Séjour Le Laus - Cervières
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Deuxième jour de notre séjour dans le Massif du Queyras avec l'association RSVNat. Après le Fort de la Lausette hier, nous changeons aujourd'hui légèrement de secteur, direction la vallée des Fonts de Cervières.
Nous garons les voitures au lieu d'arrivée de notre itinéraire du jour.
LA mise en jambes n'est pas trop violente sur cette large piste forestière très plate.
Nous sommes accompagnés de quelques sympathiques tarines et montbéliardes :
La température est assez fraîche ce matin et le terrain n'est pas encore assez exigeant pour nous permettre d'apprécier totalement la nudité.
Mais ça ne nous empêche pas d'apprécier le paysage au bord du torrent de la Cerveyrette :
Nous approchons maintenant du hameau des Fonts qu'il nous faut traverser avant de rentrer dans le vif du sujet.
Avec un tel ciel, nul doute que nous allons nous régaler ! Faudra quand même que je pense à nettoyer mon objectif…
Non loin du sentier, une marmotte est fort affairée à arracher de grande touffes d'herbe, du foin pour tapisser son terrier en prévision de l'hiver approchant :
Nous sommes maintenant assez éloignés et, malgré la fraîcheur persistante, il est maintenant plus aisé de se dévêtir, au moins partiellement.
D'un naturel assez frileux, je force le pas pour me réchauffer, notamment dans les zones ombragées.
Nous nous élevons le long du torrent avec le Pic de Rochebrune en ligne de mire :
Assez rapidement le groupe se "spaghettifie", entre ceux qui avancent à bon train et ceux qui préfèrent prendre leur temps et ne pas s'essouffler dès le début.
Face à nous, la vue donne sur le Ravin du Venton, entre le Petit Rochebrune à gauche et le Pic de Rochebrune à droite :
Que voici une bonne excuse pour attendre les copains retardataires…
En plus des vaches qui paissent paisiblement, quelques ânes et chevaux vivent ici, je pense, une bien belle vie.
Nous quittons le sentier du Col de Péas pour celui du Col des Marsailles, avec parfois quelques petits raidillons.
Quelle vue, mais quelle vue… Je me régale de tant de beauté !
Tout comme moi, Jacques-Marie ne boude pas son plaisir devant un tel spectacle :
C'est aussi l'occasion de faire des pauses régulières afin de conserver un groupe à peu près homogène. Seul Yannick, qui marche sur un rythme plus lent, est hors de vue.
Sur les versants du Pic de Rochebrune, cette roche noire nous conte l'histoire volcanique des lieux :
Plus nous approchons du col, plus le vent forci, au point d'en devenir presque gênant.
Ce qui fait l'admiration des autres randonneurs croisés au col.
Néanmoins, aussi bien eux que nous, sommes à la recherche d'un coin abrité du vent pour la pause casse-croûte. A l'abri du vent, nous avons trouvé, mais côté confort, on a connu mieux…
Du coup, j'avale rapidement mon repas et propose à qui le souhaite de gravir le sommet sur lequel nous sommes épaulés. Un seul courageux, Bruno, m'accompagne :
Nous nous arrêtons sur l'antécime du Pic du Vallon Crouzet, mais l'effort est largement récompensé pour cette vue à 360° :
Histoire de changer de perspective, la même vue en format "mini-planète" :
A la redescente, j'aperçois Yannick qui nous rejoint au moment où nous sommes prêts à reprendre notre chemin. Courageux et expérimenté, il nous emboîte le pas sans quasiment faire de pause.
À la redescente, nous bénéficions de l'effet inverse de la montée, avec un vent faiblissant progressivement.
Au Lac des Maït, nous retrouvons des conditions plus agréable.
C'est aussi l'occasion d'apprécier ces linaigrettes :
C'est maintenant le Lac de Cordes qui s'offre à notre regard :
Bien plus grand, il devrait nous offrir une aire de repos bienvenue et appréciée.
Mais que cet angélisme ne nous fasse pas oublier que la montagne, c'est aussi un milieu difficile qui sait autant offrir que reprendre…
Pour l'heure, sachons apprécier ce que la Nature a à nous offrir.
Et certains n'hésitent pas à se mouiller pour en profiter totalement…
… À l'image de notre athlétique Yannick qui ne rentre même pas le ventre, non, non…
N'empêche, vous avez bien du courage les gars car elle est bien trop froide pour moi !
Je me contenterais donc d'un bain… de soleil…
… et d'une petite balade pour découvrir cet étonnant cairn. Joli travail !
Mais bon, c'est pas le tout, l'heure tourne et il nous reste encore du chemin à parcourir. Il faut donc se remettre en marche.
Je jette un dernier regard sur ce superbe lac dans son écrin de roches et de verdure :
Bon, il n'y a plus qu'à descendre jusqu'aux … tous petits points blancs tout en bas, là-bas !
Mais on ne va tout de même pas se plaindre, on est ici pour ça et, en plus, le sentier est plutôt sympa.
On fait une petite pause juste avant le passage difficile de la descente.
Tout d'abord un court raidillon.
Puis un passage câblé sur de grande dalles inclinées. Cette zone est un peu compliquée pour guillaume, mais le groupe est là pour lui apporter assistance et l'aider à trouver les bons points d'appuis.
Avec Jacques-Marie et Bruno, nous attendons Stéphane et Yannick pour le cas où il aurait également besoin d'un coup de main dans ce passage délicat.
Allez, à mon tour (photo de de Jacques-Marie) :
L'ensemble du groupe passé, il ne nous reste plus qu'une descente tranquille dans la forêt avant de retrouver la civilisation et ses contraintes, notamment vestimentaires.
Si ce n'est le vent frais qui nous a un peu embêté, quel régal que cet itinéraire. Je l'imagine bien en juin, avec ses prairies vertes couvertes de myriades de fleurs multicolores. Côté chiffres, nous avons parcouru 10,4 km avec 760 m de dénivelée en 6h20.
Si vous souhaitez poursuivre la balade, je vous invite à lire les récits de Bruno et Jacques-Marie, en attendant celui de demain.
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