Bochaine - Autour de la montagne d'Aujour
- Le 08/05/2011
- Dans 2011
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Trop de boulot, besoin de faire une pause ! C'est ainsi que je suis parti dimanche pour une longue randonnue au lac de Peyssier (sud-est de Gap). J'avais repéré sur mes cartes un sentier qui ne devait guère être pratiqué. Bingo, j'étais seul et nu en quelques minutes. Après des mois, ça fait un bien fou ! Mais après des mois sans activité sportive, la montée est dure... Pas grave, c'est beau et les odeurs finissent par me faire oublier temporairement les kilos qu'il va falloir perdre...
J'arrive à un petit col et redescend vers une prairie magnifique où se mélangent des centaines de narcisses, de coucous (sans parler de celui qui chante au loin), d'orchis pourpres, de primevères, de gentianes printanières, etc. Rapidement, j'aperçois le sommet de la montagne d'Aujour :
J'hésitais entre aller au sommet et en faire le tour complet, mais étant seul, je privilégie le calme du sentier entourant cette montagne. A l'approche du lac je remet le short car je me doute qu'il risque d'y avoir du monde.
En effet, un petit groupe arrive au loin dans ma direction pendant que j'apprécie la beauté des lieux :
Et c'est reparti pour une longue marche nu sur le secteur Sud à la végétation plus méditerranéenne qui contraste avec les paysages des versants Nord de la vallée du Buëch :
La pause casse-croûte permet de recharger les batteries avant d'entamer la descente en pente douce et de changer de versant pour découvrir les sommets très minéraux du Dévoluy dont le plateau de Bure qui retient encore quelques névés (à droite) ou encore le Grand Ferrand et l'Obiou (à gauche) :
Arrivant presqu'en bas de cette interminable descente, je croise un jeune couple ; je renfile mon short et les salue avec un grand sourire. Je le garderai jusqu'au retour au lac, ce sentier étant un peu plus fréquenté (c'est très relatif, mais je préfère jouer la sécurité). Une fois au lac, comme il n'y a personne, je m'accorde une pause bronzing intégral de 30 minutes pour reposer mes pauvres pieds :
Allez, il est temps de rentrer. Je remet le short sur le sentier qui longe le lac jusqu'à la bergerie :
Les 5 km du retour à la voiture seront éprouvants pour les chevilles, mais nu et avec de tels paysages, c'est le pied quand même...
Bilan, 23 km avec 1200 m de dénivelée cumulé, plus de 7h00 de nudité sur 8h30 de rando. C'est plutôt une bonne reprise, si je fais abstraction de l'état de fatigue avancé dans lequel je suis arrivé à la voiture, hihi...
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