Bochaine - Saint-Genis & ravin de Saume Longe
- Le 24/10/2020
- Dans 2020
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Vendredi soir, coup de fil inattendu de Jean-Claude et Blandine dont l'itinéraire contrarié par les aléas de la pandémie les a conduit jusqu'à Gap. Malgré la fraîcheur automnale, le beau temps annoncé pour le lendemain est propice à une belle sortie. C'est donc dans la hâte que je nous concocte un itinéraire qui devrait leur plaire.
Samedi matin, nous nous retrouvons à la sortie de Gap et nous dirigeons vers la montagne de Saint-Genis où j'ai envisagé plusieurs parcours.
Je choisi de prendre la route du col de Faye qui nous offre les plus beaux paysages sur la montagne d'Aujour :
Une fois garés au parking de Jubéo, la fraîcheur règne ; aussi partons-nous légèrement couverts, le temps de faire chauffer la mécanique et de trouver la douce chaleur du soleil.
Parmi les itinéraires possibles, j'avais envisagé de commencer par le versant Nord mais nous n'aurions pu profiter du le soleil, trop bas sur l'horizon.
Nous empruntons donc la piste forestière du Colombier qui nous permet d'entrer dans le Vieux Village de Saint-Genis ou, plus précisément, de contempler ce qu'il reste de ses ruines :
Jean-Claude et Blandine profitent du panneau explicatif pour en savoir davantage sur l'histoire pastorale des lieux :
En arrivant au col du Colombier, le soleil nous réchauffe suffisamment pour que Jean-Claude et moi nous débarrassions de nos derniers oripeaux. Direction la crête Sud, nous passons devant ces superbes strates des Clots :
Blandine n'étant pas fan des sentiers accidentés, je propose juste de faire une petite bifurcation jusqu'à la crête pour apprécier le paysage au delà du synclinal où nous nous trouvons :
Mais finalement, la vue est tellement belle que nous poursuivons prudemment sur la crête. Et avec ces magnifiques couleurs d'automne, nous ne regrettons à aucun moment ce choix :
L'heure du repas approchant, nous trouvons un petit coin abrité de la bise pour nous restaurer. Mais nous n'y resterons guère plus que nécessaire, à l'arrêt il ne fait pas bien chaud et il nous reste encore du chemin à parcourir.
Cette montagne de Saint-Genis, si particulière avec ses deux synclinaux quasi perpendiculaires est naturellement d'une grande beauté. Mais c'est vraiment en cette saison qu'elle offre toute sa magnificence :
Arrivés à l'extrémité Ouest ce crête Sud, nous entamons à Porte Sereine la descente dans la forêt :
Ces mélanges d'essences d'arbres offre un enivrant panachage de couleurs :
Bien à l'abri du vent, le soleil gratifie nos sens à nu d'une douce et parfaite tiédeur. La végétation bigarrée, elle-même, contribue à ce bien-être si particulier de la randonnée naturiste.
Nous approchons du point le plus bas avec cette impressionnante vue sur le ravin de Saume Longe :
Nous atteignons finalement le ruisseau du Riou où Juju se désaltère à grandes lampées ! Blandine hésite à s'y baigner mais l'eau est tout de même assez fraîche et, à l'ombre, elle risquerait d'avoir du mal à se réchauffer en ressortant.
Il faudra revenir à la belle saison pour la baignade. En attendant, nous profitons toujours autant de ce paysage si changeant depuis ce matin :
Nous quittons maintenant les gorges du Riou pour remonter vers la maison forestière de Jubéo où nous nous rhabillons peu avant d'atteindre le parking. Nous aurons ainsi parcouru 16,5 km avec environ 570m de dénivelée en 5h20 dont au moins 4h30 nus.
Nous sommes tous trois comblés par cette sortie, relativement facile avec ses douces pentes, mais surtout avec sa diversité de sentiers, paysages (forêts, crêtes, gorges), couleurs, etc. Nous papotons presque sans discontinuer depuis le départ et poursuivons devant une très bonne bière choisie avec soin par Jean-Claude.
Un grand merci à vous deux pour l'occasion que vous m'avez offerte de passer une aussi bonne journée. Et une grosse caresse à Juju !
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