Bochaine - Pic de Céüse
- Le 14/07/2011
- Dans 2011
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Préambule : j'ai écrit ce compte-rendu cinq ans après cette randonnue ; il se peut donc que certains souvenirs soient légèrement altérés...
Aujourd'hui, c'est une grande classique pour tout Gapençais qui se respecte : la mondialement connue Montagne de Céüse. Sa renommée vient de la voie d'escalade Biographie, cotée 9a+, l'une des plus dures au monde... Mais me concernant, ce n'est pas par ce bout-là que je compte l'attaquer, mais plutôt par sa moribonde station de ski qui souffre terriblement du manque d'enneigement.
Prévoyant une longue boucle, je démarre assez tôt avec une température qui m'incite à rester, même légèrement, habillé. De toutes façons, je suis bien trop proche des habitations :
Ça monte, ça descend et ça remonte tranquillement jusqu'à la crête Ouest de ce beau synclinal en forme de fer à cheval incliné :
Le sentier sur la crête descend doucement, frôle les falaises et est tout simplement superbe ! Au détour d'une courbe, j'ai même la surprise de découvrir un troupeau de vaches dont la présence m'aurais paru improbable un peu plus tôt :
Du versant Ouest, je passe la Crête de Lumineuse pour me retrouver sur un plateau que je n'imaginais pas aussi majestueux. C'est tout à fait le genre de paysages dans lequel j'aime particulièrement randonnuer :
Je poursuis, apaisé par tant de beauté, mon chemin jusqu'au sentier assez raide donnant accès au Pic de Céüse (2016m). Un vent frais fait remonter une colonne de nuages le long de la falaise Est. Au fond, la Montagne d'Aurouze présente l'un de ses plus beaux profils, offrant à la vue la quasi totalité de son plateau allant de la Tête de la Cluse (en partie cachée par la Tête des Pras Arnaud) au Pic de Bure :
Malgré la fraîcheur, cela me semble être le bon endroit pour pic-niquer, d'autant que quelques éclaircies permettent de profiter d'une vue panoramique sur tout le massif du Dévoluy recouvert d'une belle mer de nuages qui semble s'écouler le long de ses contreforts :
Un peu plus à l'Est, c'est tout le bassin Gapençais qui s'offre au regard :
Et comme toujours, les meilleurs choses devant avoir une fin, j'entame le retour vers la station. Les jambes sont un peu lourdes et raides dans les plus gros dénivelés, mais le cœur est léger de tout ce que la Nature m'a offert si généreusement :
A l'approche de la station, qu'il est dur de renfiler le short ! Mais l'appel du repos de mes pauvres jambes manquant encore d'entraînement est finalement le plus fort...
À l'arrivée à la voiture, je n'aurais parcouru qu'un peu moins de 13km et 600m de dénivelée.
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