Dévoluy - La Remondière
- Le 06/09/2014
- Dans 2014
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Cette année 2014 a été assez particulière pour moi, dans le sens où, pour diverses raisons, je n'ai pu faire de randonnée avant la fin août. Ce n'est qu'encouragé par un collègue et ami à découvrir le plateau de Bure que j'ai eu l'occasion de voir en contrebas une belle "montagne à vache" qui m'a de suite donné l'envie de reprendre mes escapades en randonue ! Début septembre, je me lance donc dans ma première randonnue de la saison pour reconnaitre ces prairies que j'apprécie tant.
A peine 30 minutes de route depuis chez moi et je me gare sur un petit parking sauvage de ce sud Dévoluy où seule une voiture est déjà présente. Il fait encore frais, mais je ne garde pour l'instant que le short et entame une douce montée sur une large piste forestière en sous-bois où je croise au bout de quelques minutes un 4x4 (sûrement un éleveur) que je salue.
Après un peu plus de 3km, j'arrive sur le plateau et commence à apprécier le paysage :
La piste devient plus sauvage, personne à l'horizon et la vue est bien dégagée, alors dégagé le short aussi !
La piste devient sentier, bien exposé au sud. Je suis vraiment bien dans cet environnement !
Après 6km et 450m de montées, j'arrive à un joli col d'où me sont offertes deux possibilités d'accéder à un promontoire pour déjeuner. Je choisi celui qui me semble le plus facile, mais aussi le plus proche de ma planète Mars (que l'on appelle aussi Montagne d'Aurouze ou Plateau de Bure sous nos contrées bassement terrestres)...
Malgré la multitude de mouches (et oui, les montagnes à vaches, ça n'a pas que des avantages), je déjeune dans un panorama de rêve :
La redescente me permet d'envisager d'autres itinéraires dans ce secteur, notamment celui que je ferai la semaine suivante sur ce beau versant à l'adret :
Et qui me permettra d'arriver sur la crête arborée que l'on voit derrière moi :
Bon, comme je manque d'entrainement, j'entame tranquillement le retour vers la voiture, dans un premier temps sur un sentier dans la forêt puis sur la large piste qui m'avait servi à la montée. Seul et reconnaissance oblige, je préfère remettre le short même si je ne croise personne jusqu'au parking. Bon, ce n'est pas trop grave, j'ai quand même passé presque cinq heures en randonue facile et ça fait vraiment un bien fou !
Un dernier regard sur la Montagne d'Aurouze, la Tête et la Combe de la Cluse en point de mire :
L'occasion de me remémorer les impressionnantes antennes de l’observatoire de l'IRAM que j'avais prise en son centre, sur le plateau de Bure, en mode "planète Mars" :
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