Bochaine - Le Fays
- Le 24/06/2017
- Dans 2017
- 0 commentaire
Ce samedi est prévu pour être l'une des journées les plus chaudes d'un mois de juin lui-même particulièrement chaud ! Pour éviter de trop souffrir de la chaleur, je me suis donc concocté un itinéraire essentiellement en forêt et sous-bois. Néanmoins, il est assez ambitieux avec plus de 20km à parcourir et une dénivelée estimée à 1200m !
Parti du bourg de Furmeyer, je m'engage sur un petit sentier jalonné de panneaux décrivant la flore et la vie locale puis bifurque vers un autre qui semble correspondre à celui que je recherche sur mon GPS. Bonne pioche, après une petite heure, je finis par rejoindre l'ancienne piste forestière qui doit me rapprocher de mon but.
Je profite de cette première trouée pour admirer, comme toujours, cette belle montagne d'Aurouze :
La piste forestière est longue (3km) et monotone mais très plane et si elle n'est pas entièrement abritée du soleil, elle devrait l'être au retour, à la faveur du relief qui devrait apporter une relative fraîcheur. Sur le bas-côté, des fraisiers sauvages m'offrent la première occasion de l'année de goûter à ce petit mets délicieux !
Je commence à discerner le tintinnabulement des cloches de vaches sur l'alpage me surplombant. Mais qui dit alpage et surplomber, dit grimper dans le cagnard ! Et là, les forces décroissent plus vite que prévu. Comme à mon habitude, je trouve comme excuse d'immortaliser le paysage pour reprendre vaguement mon souffle...
Je dépasse le petit troupeau de vaches et lorsque, enfin, j'arrive au col des Mias, je trouve encore un peu de courage pour grimper sur la droite vers un beau promontoire :
Et malgré un important voile atmosphérique lié à la chaleur, je ne regrette vraiment pas cet effort supplémentaire :
Au Sud-Est (à ma droite sur la photo ci-dessous) pointe Céüsette (ou la Petite Céüse) que j'aimerais bien découvrir à l'automne. Et derrière-moi se trouve le plateau de Céüse que j'ai prévu de longer aujourd'hui par sa crête Ouest :
Je redescend au col des Mias et entame la montée vers la Manche, mais la chaleur et la fatigue liée au travail de ces dernières semaines me fait renoncer. D'autant que j'ai repéré au col deux petits arbres super sympas pour pic-niquer au frais. Et je le concède volontiers, je suis super bien installé sous mon arbre avec un petit vent pile-poile comme il faut. Je déjeune bien tranquillement et fais un semblant de sieste, seulement dérangé par quelques taons impressionnants.
La météo ayant prévu des orages pour le milieu d'après-midi, je me remets en route en jetant un dernier regard vers le Sud avant de repasser à l'ubac :
La prairie commence à jaunir et offre au regard une multitude touches colorées :
Malgré la chaleur encore plus intense qu'à la montée, la descente reste assez agréable :
Lorsque je retrouve la piste forestière, je suis effectivement à l'ombre, mais c'est surtout lié à l'abondance de nuages qui commencent à noircir légèrement derrière moi. La piste est toujours aussi monotone mais une impressionnante quantité de papillons égaie le parcours et je me régale de quelques dizaines de fraises des bois. Bref, sur ce tronçon, c'est une bonne randonnue plutôt pépère...
Ne reste plus que la descente finale qui me ramène vers la fournaise ! J'hésite à faire un léger détour pour découvrir un point de vue marqué sur la carte à proximité du Faï lorsque j’entends le premier coup de tonnerre au Sud. Face à moi se présente le Pic de la Fayolle au pied duquel se trouve le plateau de Furmeyer et ma voiture, brûlante, qui n'invite pas franchement à y monter...
Finalement, je n'ai fait qu'un itinéraire aller-retour au lieu de la boucle prévue et n'ai même pas parcouru 13km avec 650m de dénivelée. Par contre, j'ai pu prendre mon temps, 6h30, nu sur la majeure partie et je pense avoir bien plus apprécié la sortie comme ça...
Ajouter un commentaire