Camargue - Plage de l'Espiguette
- Le 07/12/2018
- Dans 2018
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Changement total d’ambiance et de décor aujourd'hui puisque je profite d'un déplacement en Petite Camargue pour aller découvrir la plage de l'Espiguette. Bien que nous soyons début décembre, le soleil généreux compense en partie la fraîcheur et la brise. En tout cas, les conditions sont bien plus favorables que celles que l'on rencontre en montagne depuis plusieurs semaines...
J'attends tout de même 11h00 pour entamer fraîchement, et encore habillé, la promenade :
Sur la plage, l'altitude indiquée sur le poteau directionnel (1m) me fait doucement sourire... C'est pas aujourd'hui que je vais battre un record de dénivelé ! La plage est quasi déserte, à perte de vue je n’aperçois que quatre personnes :
Dès le début de la zone naturiste, il n'y a plus personne et la marche dans le sable s'avère suffisamment physique pour que je puisse me déshabiller sans craindre le froid.
Je m'aventure sur l'un des nombreux épis qui jalonnent la plage, mais je ne suis pas idéalement chaussé et j'évite de justesse une chute...
Il faut dire que, sachant que j'allais marcher sur terrain meuble, j'ai choisi de prendre mes SpeedCross équipées de long crampons espacés. Idéales pour la terre, l'herbe et même le sable humide, elles ne le sont pas vraiment pour les rochers glissants :
Y a pas à dire, je suis vraiment gâté par la météo. Moi qui pensais avoir fini ma saison de randonnue fin octobre, je savoure ce précieux moment.
Coup d’œil en arrière sur une partie du chemin parcouru. C'est quand même pas vilain !
De l'autre côté du canal de Saint-Jean, l'étroite bande de sable qui sépare la Méditerranée des lagunes des salins d'Aigues-Mortes, permet de rejoindre l'embouchure du Petit Rhône. Mais avec déjà plus de 8km dans les jambes, il me semble plus raisonnable de faire demi-tour ici.
Après avoir pris le soleil côté face, c'est au côté pile d'en profiter.
Je profite d'un passage dans les dunes pour observer les lagunes. Tellement habitué aux forts reliefs sans horizon, je me sens un peu perdu au milieu de cette plane immensité...
Le vent a bien forcit et le sable sec vole au ras du sol. C'est très joli à observer, mais ça m'oblige à forcer davantage le pas et accentue l'effort de la marche dans le sable.
A l'approche de la zone naturiste, je commence à croiser quelques personnes. Dans un premier temps, je me couvre temporairement de mon pagne puis enfile mon short quand les promeneurs deviennent plus rapprochés.
Sur les dernières centaines de mètres je croise quelques dizaines de personnes emmitouflées dans leurs blousons et doudounes, parfois même avec une écharpe jusqu'au nez. Moi, torse-nu et ne portant qu'un léger short, j'imagine passer pour fou à leurs yeux... Il n’empêche, malgré la température ressentie, je n'ai vraiment pas froid ; il faut dire qu'à mon étonnement cette marche dans le sable, bien qu'à plat, est plus physique que je ne l'imaginais.
Au final, j'ai parcouru 16,5km en 4h00, nu plus des 3/4 du temps. Alors que je n'imaginais plus faire de randonnue avant 2019, j'ai adoré retrouver cette liberté une dernière fois avant d'attaquer la saison de raquettenue dans quelques semaines.
Voilà qui clôture une année 2018 exceptionnelle avec pas moins de 23 randonnées naturistes, dont 9 en raquettes à neige. Un record !
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