Mercantour - Tête de Pérail

La nuit passée a été meilleure que celle d'hier, mais je ne tiens toujours pas la forme et l'itinéraire du jour s'annonce être bien plus physique ! Alors que j'ai l'habitude de partir à jeun, je prend un bon petit déjeuner pour me mettre dans les meilleures conditions.

Direction des gorges du Cians où nous garons les voitures sur un grand parking à 2,5 km au Sud de Beuil.

Sitôt le Cians traversé, nous avons affaire avec une piste verglacée et enneigée. A l'ombre, nous conservons un bon moment les vêtements. Nous faisons quelques petites erreurs de navigation, mais sans grande conséquence. Après un long passage en sous-bois alternant neige et terre, nous prenons la décision de monter assez directement vers les crêtes…

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Et il faut bien le reconnaitre, ça monte assez raide !

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Même Bruno, pourtant sportif accompli, subit la fatigue dans cette pente à 40% ! Il faut reconnaître qu'avec les raquettes aux pieds, l'effort est conséquent.

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Un peu plus habitué que mes camarades à ce type d'exercice, j'arrive à rester dans le groupe de tête et prendre un peu de temps pour apprécier le paysage.

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En contre-bas de la ligne de crête, nous décidons de nous installer pour la pause repas. Bien que légèrement abrités de la bise, il faut bien se recouvrir pour supporter la fraîcheur.

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Le repas avalé, un petit groupe part reconnaitre la Tête de Pommier au dessus de nous. Toujours en petite forme, je préfère me préserver pour la suite.

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Une fois le groupe reconstitué, nous repartons en direction du sentier qui se faufile entre les Têtes de Giarons, de l'Abric et de Pérail.

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Nous arrivons à un petit collet d'où nous pouvons observer de nombreuses traces dont celles que nous allons emprunter de ce pas :

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En dehors des empreintes qu'elle laisse dans la neige, la faune est invisible en cette saison mais nous avons tout de même la chance d'être survolés par des vautours fauves :

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Initialement, j'avais envisagé que nous gravissions le sommet le plus haut du secteur, Les Cluots. Mais la fatigue déjà emmagasinée par la montée nous pousse à avoir des objectifs plus mesurés… Un petit groupe de quatre bons sportifs se lance tout de même dans l'ascension de la Tête de l'Abric.

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Pour ma part, je n'ai pas le courage mais je les envie !

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De notre côté nous poursuivons dans le vallon :

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Arrivé au collet qui nous présente le vallon de la descente, je me dis que la Tête de Pérail face à nous peut être un objectif atteignable…

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Bruno de Dijon m'accompagne et il nous faut finalement assez peu de temps pour atteindre le sommet qui nous offre un très joli panoramique :

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Le groupe de quatre ayant rattrapé nos camarades au collet, il nous faut les rejoindre rapidement. Tel qu'à mon habitude, je m'amuse à descendre en longues glissades dans cette belle pente enneigée :

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Dans le rétroviseur, la trace de notre escapade en ligne droite vers le sommet :

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Nous sommes à nouveau au complet, prêts à nous lancer dans une longue descente.

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Quelques passages délicats en dévers nécessitent une attention particulière.

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Puis nous alternons entre zones enneigées et sentier dégagé mais boueux. Ces alternances m'agacent, mais c'est le jeu… Résultat, les raquettes sont boueuses, je dois les enlever et les porter, les remettre, pour finalement les refixer sales sur le sac à dos. Vers la fin, la pente s'accentue à plus de 35% ; c'est assez éprouvant pour les jambes alors je lève le pas et reste un bon moment avec Bernard qui, lui aussi, n'est pas dans sa meilleure forme.

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Juste avant d'arriver au parking, nous retrouvons le bout de piste verglacé sur laquelle il faut rester très vigilent. Je n'ai pas la courage de défaire les raquettes du sac et regrette de ne pas avoir de crampons comme certains de mes camarades. Il faudra que j'envisage d'en acheter.

Malgré la fatigue, j'ai beaucoup aimé cette sortie. Déjà parce que j'adore la raquettenue et les paysages enneigés, mais aussi pour les beaux moments d'échange et de partage dans l'effort. Bien que relativement courte dans l'absolu avec ses 10,4 km et 800 m de dénivelée, il nous aura fallu plus de 7h00 pour boucler la boucle ! Côté nudité, ça a été très disparate, en fonction de notre degré de tolérence au froid...


Raquettenue Mercantour ANP

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