Dévoluy - Tête des Ormans

Du coup, j'entame une montée assez rapide, histoire de les distancer. Encore un coup d'pas d'bol, l'un de mes poursuivants est du genre sportif et je conserverai donc le short plus longtemps qu'à l'accoutumée.

Par chance, nos chemins se séparent, lui allant vers le Col de Lauteret (fait avec Bruno et Louis) et moi vers le Col de Plate-Contier (que l'on devine sur la partie gauche), le but de sortie, la Tête des Ormans étant légèrement à droite du col :

Je profite de la montée au col pour repérer mon itinéraire de descente hors sentier sur la ligne de crête à droite.

Une fois le col atteint, c'est par un sentier bien tracé dans un pierrier (mais non marqué sur les cartes) que j'entame la (presque) dernière partie :

Vue vers Saint-Julien-en-Beauchêne :

Arrivé au Col de l'Agneau, je commence à contempler ce pour quoi je suis venu ici : un superbe cirque qui constitue la partie Sud de la barrière Ouest du Dévoluy :

Avec un peu plus de courage, j'aurais pu monter à la Tête de Garnesier, mais ça semble quand même bien grimper...

Au dessus de moi, trois vautours fauves cherchent pitance :

Plus tard, ce sont deux autres rapaces (genre faucons ou aigles) qui feront de beaux vols stationnaires avec quelques piqués impressionnants.

Je continue à monter pour arriver enfin au sommet de la Tête des Ormans :

La vue panoramique (je me régale) :

Ma future table de pique-nique :

Et la vue depuis le pique-nique, avec successivement la Tête des Ormans, la Tête de Garnesier, le Roc de Garnesier et les Aiguilles ; complètement à droite, la montagne d'Aurouze :

Un dernier regard sur ce cirque avant d'entamer la descente :

Dans le ciel, plusieurs planeurs décrivent des cercles autours de moi. L'un d'eux, assez étrange sans nez proéminent ni empennage, semble bien moins stable que ses congénères de forme classique. J'ai depuis appris qu'il s'agissait d'un Planeur Ultra Léger (PUL) fabriqué en Belgique par Aeriane à Gembloux :

Je suis la ligne de crête pour rejoindre la dernière partie du sentier que nous avions emprunté Bruno, Louis et moi :

Dans un long pierrier, je fais une "belle" glissade presque contrôlée et sans trop de dégâts (un petit doigt foulé et un mollet bien griffé) ; les risques du métiers...

J'arrive enfin sur le dernier promontoire qui annonce la descente finale vers le parking :

Histoire de compléter ma connaissance de ce secteur, j'improvise la dernière partie de la descente hors sentier, mais je dois finalement me contraindre à le reprendre pour les derniers 800 mètres.

Arrivé au parking, fatigué et surchauffé par le soleil, je me rafraichis une fois encore dans le torrent. Trop bon !!!

Et voilà, encore une superbe sortie, nu pendant 5h30 sur les 7h00 de randonnée. Elle fut relativement courte (12km) mais assez physique avec ses 940m de dénivelée.