Dévoluy - Autour de Charajaille
- Le 05/05/2016
- Dans 2016
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Enfin la reprise ! Météo capricieuse et obligations familiales faisant, ce n'est qu'en ce jeudi de l'Ascension que je me lance pour cette première randonnue de la saison. Je me suis préparé un itinéraire pas trop difficile sur un secteur que je ne connais pas encore, à proximité de Veynes. C'est aussi l'occasion d'étrenner le nouveau pagne que m'a confectionné ma douce et tendre.
Je pars relativement tard, histoire de profiter au mieux de la douce chaleur de ce début de printemps et je n'attaque cette randonnue que vers 11h00. Garé au bout de la route, il suffit de s'élever très légèrement pour apprécier les pâturages et reliefs alentours :
A peine quelques mètres plus loin, je découvre un énigmatique panneau, genre de labyrinthe pour... Mais que vois-je en haut à droite ???
YESSS !!! Un parcours naturiste... Ouais, ben on peut rêver, quand même... N'empêche, zou le pagne !
Le parcours forme un longue boucle autours de la montagne de Charajaille. Un sentier permet d'accéder à son sommet par les versants Est et Ouest, mais ce sera peut-être pour un autre jour :
A l'Est, de l'autre côté de la vallée de la Béoux, j'admire toujours autant la Montagne d'Aurouze :
Au bout d'un kilomètre, la piste forestière laisse place à un classique sentier en sous-bois assez monotone mais qui propose quelques curiosités telles qu'une charbonnière ou qu'un fayard (hêtre) d'un age fort respectable estimé à 200 ans !
L'abondance de larges pistes forestière propices au débardage et la nature même de la forêt dans tout ce secteur traduisent d'ailleurs bien une exploitation que j'imagine assez ancienne mais qui ne doit plus avoir court, le site étant classé Natura 2000.
J'arrive assez rapidement au col de la Souchière où j'avais prévu de déjeuner. Malheureusement, quelqu'un y est déjà installé et je remet mon pagne le temps de le saluer. Du coup, je continue sur ma lancée et j'ai comme une drôle de sensation... Ce sentier me rappelle quelque chose. Il me semble pourtant être assez loin de mon secteur de prédilection ; du moins le crois-je car je finis par comprendre que le col de la Souchière, je le connais et je l'ai même traversé avec Bruno et Louis l'été dernier !
A l'extrémité Nord de ma boucle, je finis par rejoindre une large piste forestière d'où je peux admirer l'itinéraire permettant de monter au col de Lauteret que je connais si bien :
Je me trouve un coin sans grand confort pour déjeuner. J'aurais dû patienter un peu, il y avait une zone bien plus agréable et propice au farniente un peu plus loin. J'entame alors le retour sur cette piste sans grand intérêt, en dehors de ne nécessiter que peu d'efforts :
Du coup, je m'amuse de petits riens : un improbable petit tas de neige pour se rafraichir les mains, une grosse branche qui se brise bruyament à 10-15 mètres de moi et, parfois, une trouée dans les arbres qui permet d'apprécier les rares sommets encore enneigés :
Finalement, la vue finit par s'ouvrir un peu vers le Sud :
Mais c'est pour bientôt se rapprocher de la civilisation :
Enfin, de la civilisation, il y en a tellement peu que je ne remets le pagne qu'à vue des habitations pour rejoindre la voiture à quelques centaines de mètres en amont.
Voilà, une reprise en douceur (15km et 700m de dénivelée parcourus en 5 heures, pause comprise) pour valider l'état de la mécanique après l'hiver. Pas sûr que je refasse cette boucle car l'intérêt est limité, mais il y a d'autres zones dans ce secteur qui semblent offrir de plus beaux paysages. Affaire à suivre...
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