Diois - Quigouret

La quantité de neige ne semblant pas trop importante, nous traversons le hameau et entamons la montée sur la piste forestière raquettes sur le sac à dos.

Malgré les -8°C affichés à Saint-Julien, le soleil radieux nous permet de ne conserver qu'un haut léger après seulement 12 minutes de marche ! Et comme nous commençons à nous enfoncer dans la neige avec les chaussures, nous en profitons pour chausser les raquettes.

La vue sur la barrière Ouest du Dévoluy est toujours aussi belle. Et le sera de plus en plus, à mesure de notre ascension.

Rapidement, le T-shirt rejoint le reste des vêtements dans le sac à dos et nous sommes nus depuis presque une heure lorsque nous atteignons l'alpage et sa cabane.

S'ensuit une petite montée sportive qui permet de bien s'aérer les poumons !

Etant donné qu'il n'y a pas de trace récente, nous alternons la première place avec Jacques-Marie pour nous économiser un peu.

C'est d'ailleurs presque une première pour moi, car je suis moins sportif que lui (mais j'me soigne ). A sa décharge, après un arrêt forcé de quelques semaines, la reprise doit se faire en douceur.

Alors j'en profite pour savourer ce merveilleux paysage !

Avec ce généreux soleil et l'effort de la montée (déjà 500m), la température de l'air est idéale. Quel régal d'évoluer dans une telle Nature et de la ressentir si intensément par chaque pore de la peau !

Il ne nous reste plus que la montée finale un peu raide jusqu'au sommet. Comme on peut le voir sur la photo, la neige est bien soufflée et ce n'est pas un hasard puisque le vent souffle… Et même un peu trop fort à mon goût. Du coup, je renfile temporairement mon T-shirt.

Plus résistant que moi au froid, Jacques-Marie ne s'en émeut pas et poursuit sans frémir !

Au nord, la Toussière me fait de l'œil. Il faudra que je programme une sortie sur ce sommet dans l'année.

Et nous voici au sommet ! Bien entendu, pas de chevaux, cette fois-ci, mais pas de patous non plus. On ne peut pas gagner sur tous les plans.

La vue est si belle et dégagée (contrairement à notre sortie de septembre) que nous ne résistons pas, l'un et l'autre, à faire un panoramique à 360° :

Au moment de redescendre, j'essaie de reproduire une photo à l'identique pour un petit jeu des 7 différences :

Comme j'adore les descentes en raquettes quand la pente autorise un truc bizarre de marche-glisse-patinage, je suis comme un gamin dans son terrain de jeu !

Et admettons-le, quel terrain de jeu !

Pour éviter de faire un simple aller-retour, je propose que nous contournions l'alpage par la crête qui permet d'accéder à La Pignée pour ensuite rejoindre la cabane par le Sud.

Mais au moment de la rejoindre, nous constatons qu'un groupe de trois ou quatre personnes y est déjà attablé. 

Nous sommes donc contraints de nous installer dans la neige, davantage profonde par ici, pour faire la pause repas.

Au moment de repartir, nous laissons passer une partie du groupe qui semble se diriger vers La Pignée et poursuivons en contournant la cabane d'où nous sommes visiblement épiés…

Avec de tels "amers", la navigation à l'estime est un jeu d'enfant !

Et lorsque nous recroisons notre piste de montée, il ne nous reste plus qu'à la suivre, hein…

Et bien non ! C'est nettement plus drôle de descendre dans la combe pleine de peuf !

Nous recroisons des traces de raquettes que je crois être les nôtres. Il va encore falloir que je m'améliore en lecture de mon application GPS !

Petite traversée de sous-bois puis de pâturage avant de reprendre définitivement la piste forestière. Nous hésitons à poursuivre encore un peu en "hors piste", mais ça présente moins d'intérêt maintenant.

Le hameau est bientôt en vue. Nous nous arrêtons juste avant pour nous rhabiller et retrouvons finalement la voiture en à peine cinq minutes.

Une météo parfaite, un itinéraire qui l'est tout autant et des paysages de rêve, le moins que l'on puisse dire est que cette première sortie de l'année est une totale réussite ! Nous aurons ainsi parcouru 10 km avec 700 m de dénivelée en 4h30, dont 4h10 nus !

Un grand merci à toi, Jacques-Marie, de m'avoir accompagné. Et pour ceux qui veulent poursuivre la balade, n'hésitez pas à en lire le récit sur son blog.