Oisans - Croix de Cassini
- Le 28/07/2010
- Dans 2010
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Il y a une semaine, rendez-vous fut pris avec Gérard dans sa contrée d'estive, au cœur du massif de l'Oisans. Objectif, la Croix de Cassini située au nord du village du Freney d'Oisans.
Nous entamons la montée vers 1300m pour un plus de 1000m de dénivelée qui nous permettront de voir évoluer le paysage tout au long de la journée. Comme toujours avec Gérard, la discussion va bon train malgré la pente qui a bon dos de justifier quelques arrêts :
Ces pauses sont des occasions rêvées pour contempler le paysage grandiose qui s'offre rapidement à nous (à l'extrême gauche, le plateau d'Emparis faisant face à la Meije, le Rateau et le glacier de Girose ; dans la vallée, le lac du Chambon ; au centre, la station des Deux-Alpes devant la Tête de Lauranoure et la Roche de la Muzelle ; et à droite, le Taillefer) :
C'est aussi l'occasion de découvrir, entre autres, 2 nouvelles fleurs que je ne connaissais pas encore : ail à tête ronde et stipe pennée :
A l'approche du Col de Grange Pellorce (à gauche sur la photo), nous pouvons enfin apprécier ce beau "rocher" vert qu'est la Croix de Cassini. Sur sa partie droite, on peut voir un éperon rocheux, appelé le "bec de l'aigle" par Gérard, qui sera une étape de notre retour :
Après avoir salué un couple de Hollandais au col, nous entamons la montée finale et ferons un léger détour pour éviter un petit groupe de jeunes.
Enfin, le sommet ! Le panorama à 360° est un vrai régal que je ne résiste pas à vous faire partager :
Je vous ai déjà assommé une fois du nom des sommets côté Sud, je ne citerais que ceux du côté Nord, hihi... Après le Taillefer vient le massif de Belledonne en arrière de la station de l'Alpe-d'Huez ; les Grandes Rousses avec le Pic du Lac Blanc où l'on peut apercevoir la gare de téléphérique ; et enfin, sur la droite, les remarquables Aiguilles d'Arves.
Il est grandement temps de manger et nous nous installons légèrement en contre-bas avec, en prime, une séance de cinéma 3D "priceless" :
Mais il faut aussi penser à redescendre. Et là, pas de sentier : dré dan l'pentu, comme disent les Savoyards. Ça chauffe un peu les genoux, mais ça passe en douceur. En improvisation contrôlée, on approche du "bec de l'aigle" :
Avec ce point de vue, je lui trouve une allure de lion rugissant à cet aigle :
Cette émotion vaut bien une petite pause avant de finir la descente, en partie hors sentier pour éviter une famille venant en sens inverse. Ça tire sur les jambes, mais les courbatures ne seront finalement pas bien terribles et valent largement le plaisir ressenti tout au long de ces 10km.
Alors, encore une fois, merci mille fois Gérard pour toutes ces sorties dont tu nous fais profiter !
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