Oisans - Tête de Louis XVI
- Le 30/07/2011
- Dans 2011
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Préambule : j'ai écrit ce compte-rendu cinq ans après cette randonnue ; il se peut donc que certains souvenirs soient légèrement altérés...
Qui dit été, dit randonnue avec Gérard dans l'Oisans ! C'est donc tout là-bas que je le retrouve avec Philippe et Cat pour un beau parcours qu'il nous a concocté au dessus Villard-Reymond
A peine sortis du village, nous entamons nus la montée sur puis sous la crête qui mène à la Croix du Carrelet :
Tranquillement, nous prenons de l'altitude et le village parait déjà bien petit derrière nous :
Les nuages ont la gentillesse de nous épargner tout en nous gratifiant de belles volutes et d'une lumière que je trouve très photogénique :
Après la Croix du Carrelet nous poursuivons, la fleur au fusil, sur la Crête de Croix de la Garde. Un peu trop loin, ce qui nous oblige à descendre en coupant la pente raide pour retrouver le sentier de la Combe du Grand Renaud. Les cuisses chauffent bien, et pas qu'à cause du soleil... Du coup, nous nous trouvons un petit coin sympathique pour déjeuner et entamer la digestion avant de repartir dans cette grandiose mais néanmoins très agréable combe :
Quelques vesses-de-loup et tout un florilège de fleurs égaient notre progression, tels ces superbes œillets de Montpellier:
Nous voici maintenant prêts à entamer la montée jusqu'au Col de Corbière qui marque l'accès à la Tête de Louis XVI :
De là-haut, la vue est saisissante. Malgré les nuages, on n'a que l'embarras du choix, du massif du Taillefer à celui de la Meije, en passant par Belledonne et les Grandes Rousses :
Connaissant mon petit intérêt pour la flore locale, Gérard en profite pour me faire découvrir le cumin des montagnes, et notamment ses graines au goût prononcé que j'affectionne. Décidément, la randonnue dépasse de loin la randonnée et c'est bien la plénitude des sens qui est particulièrement sollicité, apportant par là-même bonheur et sérénité.
Mais toute chose ayant une fin, il nous faut maintenant redescendre jusqu'au village où il nous sera bien difficile de trouver le courage de nous rhabiller tant nous sommes bien, nus, dans cet environnement.
Et voilà, retour en voiture jusqu'à la Palud, puis trajet jusqu'à Gap, les jambes lourdes mais le cœur léger !
Encore un grand merci à vous trois pour cette journée partagée, en osmose de tellement de choses...
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