Oisans - Montagne des Chalmettes
- Le 18/08/2012
- Dans 2012
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Préambule : j'ai écrit ce compte-rendu quatre ans après cette randonnue ; il se peut donc que certains souvenirs soient légèrement altérés...
Comme chaque été, j'essaie de profiter de la présence de Gérard Dupin dans l'Oisans pour participer à l'une des randonnues qu'il sait si bien organiser. Parti tôt de Gap, je rejoins l'Oisans via le Col d'Ornon et retrouve Gérard à La Paute pour parcourir ensemble les derniers kilomètres qui nous séparent de La Traverse au dessus d'Allemond, départ de notre randonnue.
Ignorant tout de l'itinéraire, je suis ravi par cette vue qui nous accompagnera toute la journée :
Ce paysage si particulier est celui de la plaine du Bourg-d'Oisans qui n'est autre que le fond d'un ancien lac aujourd'hui disparu et simplement traversé par la Romanche et la route reliant Grenoble à Briançon.
Le sentier grimpe assez rapidement, mais cela offre l'avantage de modifier le point de vue pour faire l'inventaire de quelques points remarquables que je découvre sous cet angle. Sur la moitié gauche, avec les névés, c'est le massif des Grandes Rousses avec ses célèbres stations de ski : Vaujany, Oz et l'Alpe-d'Huez. Juste devant, les Côtes Souveraines avec son village-station de Villard-Reculas dont on peut apprécier la tortueuse route d'accès :
Et lorsque l'on élargi son champs de vision à 180°, c'est un panorama exceptionnel qui s'offre au regard ! A gauche, on vient de le voir. Un peu plus au centre et tournant au loin vers la gauche, l'accès au Col du Lautaret menant à Briançon. Quasi en face, très sombres, la Cime de Cornillon et le Grand Galbert qui cachent le Taillefer. Et enfin, à droite, la vallée qui mène à Grenoble avec, au fond le sinistre village de Livet :
Comme toujours avec Gérard, la discussion va bon train. Son éternelle bonne humeur et son érudition sont un vrai régal et font oublier les hectomètres à grimper. Nous avons déjà atteint l'étage alpin où la présence de résineux se raréfie lorsque nous décidons de déjeuner auprès d'une ancienne ruine fort peu avenante :
La journée est magnifique, mais sans le moindre nuage et avec peu d'ombre, la chaleur est harassante. La descente en lacet, bien qu'en lisière, nous permet de retrouver peu à peu la salutaire protection solaire qu'offre la forêt. Encore un regard au fond de la vallée où l'on reconnait, au fond à gauche, le glacier de la Girose, le Râteau et, surtout, La Meije, sommet emblématique du massif des Écrins :
Toutes les meilleurs choses ayant une fin, nous retrouvons finalement la voiture après un peu plus de 8km et 800m de dénivelée parcourus quasi intégralement nus. Maintenant il faut reprendre la route pour Gap, le cœur léger et les yeux emplis de ces merveilleux paysages !
Encore une fois, un grand merci à Gérard pour ce très bon moment passé ensemble.
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