Oisans - Plancol
- Le 03/08/2013
- Dans 2013
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Préambule : j'ai écrit ce compte-rendu trois ans après cette randonnue ; il se peut donc que certains souvenirs soient légèrement altérés...Une fois encore, je profite que Gérard organise des randonnues dans l'Oisans pour participer à l'une d'elles. Rendez-vous est pris vers 10h20 à proximité du Col d'Ornon où je fais la connaissance de Frédéric de Grenoble. Annick, Pierre et Gérard nous rejoignent ensuite. Nous nous rapprochons du départ de cette randonnue et tombons rapidement les vêtements pour entamer la montée vers Plancol. Une fois encore, Pierre m'impressionne par sa capacité à marcher pieds nus sur la partie la moins accidentée du parcours.
La montée est assez régulière et, au sortir des sous-bois, nous commençons à apprécier le paysage, notamment la vallée par laquelle je suis arrivé depuis Entraigues :
Tout au long de la montée les discussions vont bon train, comme toujours avec René. J'apprends à connaître Frédéric, ses origines sardes et sa vie grenobloise. Avec Pierre et Annick, la conversation prend une tournure philosophique et spirituelle aussi passionnante que troublante (dans le bon sens du terme) ; j'en serai marqué pour longtemps et les en remercie !
Le paysage n'est plus là que pour nous rappeler que nous faisons tout de même une belle randonnue :
L'itinéraire n'étant pas très long (environ 3km), nous atteignons assez rapidement Plancol le bien nommé, puisque ce col est effectivement fort plat. Au sud, nous disposons d'un majestueux rocher, le Grand Armet sur lequel sont encore attachés de beaux névés :
Nous nous installons confortablement pour déjeuner :
Pierre et Annick ayant des obligations, nous prendrons le chemin du retour assez tôt avec cette vue sur les sommets de Chantelouve, le Pic du Col d'Ornon en ligne de mire :
Les discussions vont toujours bon train lorsque nous arrivons aux voitures, toujours nus. Trop tôt, je n'ai pas encore eu ma dose de randonnue ; nous décidons donc, avec Gérard et Frédéric, de poursuivre sur le versant nous faisant face. Ne sachant où cela nous mènerait, nous laissons l'équipement superflu (je crois même avoir abandonné le sac à dos dans la voiture) et prenons la direction du Ravin des Pales.
La première partie en forêt nous rapproche du torrent, aujourd'hui bien mince, mais que l'on imagine extrêmement destructeur, vu son lit et les nombreux barrages de protection contre les crues torrentielles. Bien entendu, je regrette d'avoir laissé l'appareil photo sans lequel je ne puis garder de souvenir de notre itinéraire de l'après-midi.
Et voilà, deux itinéraires relativement courts qui, pour moi, restent plus un prétexte à la rencontre, à l'échange et à la réflexion qu'à la randonnée en elle-même. Un grand merci à vous quatre sans qui la journée n'aurait pas eu la même saveur !
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