Préalpes de Digne - Le Colombier
- Le 03/07/2016
- Dans 2016
- 0 commentaire
Ce dimanche, je profite d'avoir un peu plus de trois heures disponibles à l'occasion d'un déplacement pour faire une petite randonnue dans le secteur de Curbans, au sud de Gap.
L'idée est d’atteindre une crête offrant une vue sur les Alpes-de-Haute-Provence au Sud et vers les Hautes-Alpes au Nord. Le trajet en voiture ma fait traverser une importante centrale photovoltaïque avant de me garer, quelques centaines de mètres plus loin :
J'attaque d’emblée, nu, une montée assez monotone sur une large piste forestière, essentiellement en sous-bois qui conserve une agréable fraicheur en cette journée sans nuage. En moins de cinquante minutes j'atteins la crête et profite déjà de la vue :
Pour un si court itinéraire, je suis parti avec un équipement réduit au strict minimum : ceinture porte-gourde, pagne, appareil photo, clés et carte... Ah, bin non, la carte est restée dans la voiture avec mon short, grrr ! Du coup, je cherche le sentier sensé suivre la ligne de crête... Galère d'un côté... Super galère de l'autre ! Peine perdue, la nature a repris ses droits, alors pour me consoler, une grande gentiane :
Du coup, après avoir perdu le combat face aux églantiers, je reviens à mon petit col et profite de la vue à 360° :
Au Sud, je savoure la vue sur la Montagne de Jouère et la Montagne de Val-Haut. Il faudra que je m'y organise une randonnue :
Au Nord-Ouest et en remontant vers le Nord, la Petite Céüse masque en partie la Montagne Durbonas, Charajaille, la Tête et le Roc de Garnesier.
Ensuite, derrière Céüse, je retrouve le Pic de Bure, la Crête de la Plane qui tombe sur le Col de Rabou et, devant, la Crête de la Clappe que j'espère faire très prochainement.
Et en continuant plus vers le Nord-Est, le Champsaur qui marque le début du Massif des Écrins. Malheureusement, avec la chaleur et la distance, le voile atmosphérique dégrade fortement les photos. Les retouches que j'ai dû apporter à ces photos sont d'ailleurs assez poussées (et ne me satisfont pas particulièrement).
Je profite une dernière fois de tous ces paysages que je vois rarement sous cet angle avant d'entreprendre la descente :
Je me rend alors compte que j'aurais pu poursuivre le sentier de départ vers l'est, mais je n'ai plus le temps de poursuivre l'exploration. Peut-être une autre fois.
A la descente, au détour d'un virage, j'aperçois dans l'ombre des arbres une étrange masse sombre... Oh, mince, un cucul... Discrètement, je fais quelques pas en arrière, le temps que la dame finisse ce qu'elle avait à faire et m'entoure de mon pagne. Je la dépasse alors et rattrape son petit groupe qui, plaisantant, s'enquière de savoir si je ne l'ai pas effrayée, ce à quoi je répond sur le même ton amusé que je le crains. Je m'amuse de ce double sens dont ils n'ont alors pas conscience.
Sitôt hors de vue, sitôt nu ! Sur le bord du sentier, je goûte avec délice mes premières fraises des bois de la saison. Et c'est dans cet état d'insouciante béatitude que je retrouve ma voiture après cette ressourçante balade de presque trois heures. Mais voilà, il est maintenant temps de revenir dans le monde réel, snirf...
Ajouter un commentaire