Serre-Ponçon - Pra de l'Ase
- Le 27/06/2017
- Dans 2017
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Après la randonnue et la raquettenue, j'inaugure aujourd'hui la rubrique aquanue (qui pourra regrouper la baignadenue, le kayaknu ou toute autre activité aquatique nue). Avant l'arrivée d'une grosse vague d'orages, j'ai voulu retourner sur une plage du lac de Serre-Ponçon où nous avons l'habitude de nous rendre chaque été avec les enfants. Mais aujourd'hui je suis seul, ce qui me laisse plus de temps pour me concentrer sur les photos dont les prises de vues sont rendues délicates par les contrastes importants entre les nuages très lumineux et leurs ombres portées.
Je me gare à proximité de la baie Saint-Michel et entame une petite randonnée textile (le risque de rencontrer du monde est grand) sur le sentier "côtier". Ce sentier monte et descend sans arrêt, ce qui lui procure un agréable côté sportif. Sans parler de la vue sur le lac turquoise et les sommets environnants, notamment le Pic de Morgon :
Il ne me faut qu'une bonne trentaine de minutes pour retrouver ma plage adorée qui, compte-tenu du niveau exceptionnellement haut du lac, se retrouve réduite à une étroite bande. C'est d'autant plus embêtant que depuis l'année dernière un sentier de randonnée a été tracé à proximité. Pas grave, j'ai mon plan B juste à quelques mètres.
L'eau du lac est toujours un peu fraîche mais grâce aux deux-trois semaines de canicule que nous venons de traverser, j'arrive à y rentrer sans trop de mal et commence à nettoyer les plages des branches et troncs qui s'y sont agglutinés.
Nu, seul au milieu de ce paysage apaisant, la journée s'annonce merveilleuse !
Bon, allez, motivation pour le haut du corps...
Et voilà, maintenant, c'est tout propre !
En fait, j'ai tout entassé sur la gauche, mais ça ne devrait plus bouger.
Bon, c'est pas le tout, mais faut aussi que je me bouge un peu les fesses. Alors direction le petit îlot en face. Mais comme une andouille, j'ai oublié mes lunettes de natation et avec les sandales et un léger vent de face je progresse lentement.
Finalement, j'y suis en moins de dix minutes (pour 200m de distance, pas de quoi pavoiser...). Je reprends mon souffle doucement en arpentant les quelques mètres de sentier tracé sur l'îlot. Un couple d'Allemands ou de Hollandais approche en kayak puis bifurque en direction de ma plage pour s'installer finalement un peu plus loin. De mon côté, je me lance dans la traversée retour qui sera plus aisée avec les vaguelettes dans le dos.
Et voilà, c'est l'heure du repos du guerrier et du pic-nique. Miam !
Jusque-là épargné par les nuages, le ciel s’obscurcit et je préfère plier les gaules au cas où ça tournerait vilain. Je profite de la nouvelle boucle tracée l'année dernière pour augmenter la durée du trajet retour et profiter d'une vue plus proche de la côte et donnant par endroit sur les contreforts Sud du massif des Écrins, avec les remarquables Aiguilles de Chabrière :
Je retrouve la succession de montées et descentes où je m'amuse à courir... tant que ça ne grimpe pas trop... Et finalement, au bout de trois quarts d'heure, je reconnecte le cerveau avec la civilisation, son brouhaha et ses machins bariolés sous un ciel redevenu bleu.
Ah... Quelle super journée ! Moins physique que mes habituelles randonnues, j'ai quand même passé six heures nu en pleine nature, au calme ou à m'ébattre dans l'eau et ça fait un bien fou !
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