Dévoluy - Col de Lauteret
- Le 19/02/2017
- Dans 2017
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Après la grippe pendant les vacances de Noël, c'est une bronchite qui s'est invitée à mes vacances de février... Mais avec le déficit de neige qui rend les pistes de ski franchement désagréables et le soleil qui invite à prendre l'air, je ne tiens plus dans mes loques, faut qu'je sorte ! Il me manque toujours un surpantalon pour être enfin bien équipé pour la raquettenue (je devrais le recevoir dans la semaine), mais je vais me débrouiller avec ce que j'ai.
Comme c'est ma première sortie de la saison, je choisi un itinéraire que je connais très bien et qui devrait être parfait pour une reprise en "douceur". Je me gare comme d'habitude au niveau du pont qui enjambe l'Abéou et entame la montée vers Boudelle sur le sentier encore enneigé par endroits. Ça reste néanmoins praticable en chaussures :
Sitôt la ferme de Boudelle passée, la couche de neige semble tout juste suffisante pour enfiler les raquettes... C'est impressionnant (dans le mauvais sens du terme), on se croirait fin mars !
La vue et l'atmosphère hivernale sont tout de même au rendez-vous. Je contemple les différentes traces d'animaux dans la neige et me rend compte qu'il faudrait que je me remette à niveau sur ce point. Mais là, je suis surtout concentré sur ma progression, ici avec un petit passage à gué :
Depuis Boudelle, un couple avec deux chiens m'a légèrement devancé, puis ce sera un homme, lui aussi avec son chien. Mal équipé, il ne m'est pas encore possible de me mettre nu.
Je poursuis donc tranquillement en direction du col situé au bout du petit bois à gauche de la photo :
Avec mon gros sac à dos remplis de ma tenue de ski, vêtements de secours, trousse de premiers secours, eau, nourriture, etc. et mes kilos en trop, je profite de chaque point de vue intéressant pour souffler un peu...
Je suis d'ailleurs plus que ravi de mon nouveau système de portage d'appareil photo sur la sangle du sac à dos qui me remotive à utiliser mon "gros" appareil photo avec son 14-28mm. Pour ceux que cela intéresse, il s'agit d'un modèle économique appelé B-Grip UNO.
Arrivé au col, assez fatigué par la dernière montée, je m'installe du mieux que je peux pour profiter du soleil mais un vent bien frais m'oblige à enfiler mon blouson. Je suis même à deux doigts de déchausser pour mettre mon pantalon de ski ! Je ne m'attarde donc pas, rêvant déjà à la douce chaleur que je vais retrouver un peu plus bas. Et effectivement, une dizaine de minutes plus tard, en collant et T-shirt manches longues, j'ai déjà chaud.
D'ailleurs, il n'y a pas que moi : la neige est rapidement lourde et humide. Plus bas, ce sont même des mares d'eau qui se seront créées entre mon passage du matin et celui de l'après-midi... A ce rythme-là, il ne faudra surement pas bien longtemps avant de retrouver la prairie.
Je laisse partir devant le couple qui avait choisi le même itinéraire que moi pour, enfin, me mettre dans ma tenue préférée ! Opération délicate puisqu'il me faut enlever raquettes, guêtres, chaussures, collant, sous-vêtements et T-shirt, tout ça dans la neige. Et en plus, je n'ai plus de short rapide pour me recouvrir en cas de rencontre, ce qui veut dire déchausser pour renfiler un short ! Mais peu importe, ça en vaut quand même la peine.
J'ai à peine le temps de continuer la descente que j’entends des aboiements au loin derrière moi. En me retournant, j’aperçois un homme qui cours avec ses chiens. La raquettenue aura été de courte durée, mais je m'y attendais un peu de toutes façons puisque nous sommes dimanche, qui plus est, en période de vacances scolaires.
Peu après Boudelle, je déchausse les raquettes et laisse partir tout le monde devant moi (j'ai réussi à re-dépasser le couple sans m'en rendre compte). J'en profite pour nettoyer mes raquettes boueuses dans le torrent des Ormans. C'est donc en tenue de peau que je termine cette très belle sortie.
Arrivé au parking, il n'y a plus que ma voiture, alors je profite encore un peu du soleil déclinant pour songer à une prochaine sortie raquettes. Peut-être le week-end prochain, du côté de Chazal :
Bon, mine de rien, pour une reprise "en douceur", je dois bien admettre que j'en ai un peu bavé pour parcourir les 8.5km et 520m de dénivelée en 5 heures. Je vais mettre ça sur le compte de la bronchite et du poids du gros sac...
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