Diois - Le Duffre
- Le 14/09/2019
- Dans 2019
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A la fin du printemps, je m'étais fixé pour objectif de découvrir le secteur compris entre Sigottier, Valdrôme et le Col de Cabre. J'avais bien commencé avec le Bonnet Rouge, mais mes activités annexes ne m'avaient pas permis d'y retourner avant cette toute fin d'été.
Fidèle à mes (mauvaises) habitudes, je pars tard et arrive donc tard au Vissac où j'avais initialement prévu de me garer au bout de la route. Manque de pas d'chance, comme dirait l'autre, il n'y a pas vraiment de place pour se garer à proximité du sentier... La route forestière semblant être en bon état, j'en profite et monte une partie du trajet en voiture pour gagner du temps et m'économiser un peu en vue du bel itinéraire qui m'attend.
Garé au fond d'un virage, je n'ai que quelques dizaines de mètres à faire sur la route forestière pour atteindre le petit sentier qui mène à la crête. Personne en vue, je suis bien vite nu !
Le sentier, assez sauvage et raide au début, s'aplani petit à petit à l'approche du Pas la Lauze que j’atteins bien plus vite que je ne l'avais imaginé !
Derrière moi, je retrouve le Bonnet Rouge. Malheureusement, il y a un gros voile atmosphérique et je sens que je vais galérer une bonne partie de la journée pour faire des photos exploitables...
Malgré mon retard initial, j'arrive plus tôt que prévu sur la crête, si bien que je m'autorise un détour non prévu à la pointe de Nord de cette Montagne de l'Aup :
Sentier facile sur lequel je croise un groupe. Je me recouvre le temps de les saluer et arrive, là encore, assez vite à ce superbe point de vue :
Seule ombre au tableau, je me fais littéralement attaquer par une horde de fourmis volantes. Je n'en ai jamais vu autant d'un coup et, alors que je les pensais totalement inoffensives, je sens comme des piqûres ou, plus vraisemblablement, des morsures ! Impossible de les chasser, c'est moi qui doit déguerpir bien vite...
Ce n'est que quelques mètres plus loin que je peux prendre le temps d'observer le paysage, notamment la barrière Ouest du Dévoluy que je n'ai pas l'habitude de voir sous cet angle :
Allez, demi-tour direction la Pyramide, antécime du Duffre qui se cache juste derrière. Et ensuite, je poursuivrai sur la crête Ouest, à droite :
Si je n'avais pas ce sac à dos, j'en profiterais volontiers pour courir, façon trail, tant le sentier est facile.
Au fond du vallon, on aperçoit le Vissac d'où j'aurais dû partir et, plus loin, le village de La Piarre. Dans la forêt, à droite, on distingue bien la route forestière menant au Col d'Arron :
Dans la montée à la Pyramide, je croise à nouveau un couple et renouvelle mon manège vestimentaire.
Ici, ça grimpe déjà nettement plus.
Petite descente après la Pyramide avant d'atteindre le point culminant, le Duffre.
La vue vers le Sud-Ouest donne sur la vallée de l'Oule :
Tandis que vers le Nord, c'est le tout début de la haute vallée de la Drôme, celle-ci prenant sa source ici-même. Au fond, on peut apercevoir les sommets Sud du Vercors (moité gauche) et du Dévoluy (moitié droite) :
Côté Vercors, les plus connaisseurs reconnaîtront le Grand Veymont et le Mont-Aiguille :
Avec une vue plus élargie, c'est quand même pas vilain, hein ? Oui, je sais on voit rien, la photo est trop petite... Bin, z'avez qu'à venir voir par vous-même, na !
J'entame maintenant la crête Ouest ce qui, bizarrement, me fait changer de montagne... J'attaque donc la Montagne de la Sarcéna. Admettons...
Le sentier devient un peu plus pittoresque, ce qui ne m’empêche pas de croiser, pour la troisième fois, un binôme.
Au Rouchassou, un regard en arrière permet de mieux mesurer les pentes de la Pyramide et du Duffre :
Mais c'est surtout l'occasion d'en prendre plein les mirettes avec cette vue magnifique :
De pittoresque, le sentier devient même un peu technique et le rythme s'en ressent :
En approchant de la zone boisée, la végétation agressive et le manque de visibilité m'incitent à renfiler le short. Et je suis bien inspiré puisque quelques minutes plus tard, je croise un petit groupe dont je n'avais pas anticipé la rencontre.
Ce n'est qu'en quittant le sentier principal que je m'autorise à retrouver ma douce nudité :
Arrivé sur la route forestière des Casses, craignant de croiser des VTTistes, je me recouvre à nouveau. Mais dès que la visibilité est bonne, à bas les vêtements !
Avant le Col de Praux, je bifurque sur le GR94 pour une longue traversée en montée sous la crête de la Sarcéna. J'apprécie la douce tiédeur de la forêt !
Au sortir de la forêt, sur ce versant à l'adret, le soleil chauffe encore assez fort et, bien que la pente soit raisonnable, je commence à sentir poindre la fatigue.
Pas de quoi me plaindre, quand même ! Cette randonnue me fait un bien fou !
Face à moi, je retrouve le Bonnet Rouge, plus visible que ce matin. Je distingue même sa croix sous sa cime :
A l'approche du Col d'Arron, me doutant qu'il y aurait du monde, je me recouvre. Et, en effet, il y a quelques voitures, sans parler de deux mouflets en moto et quad fort bruyants !
Du col, je repère une montée alternative au Duffre, au cas où un jour je devrais faire une balade "express" (310m D+ quasi direct) :
En redescendant vers la voiture, je profite d'un dernier regard sur les crêtes de la Montagne de l'Aup, les Ailes et Baume Rousse :
Sans oublier, au fond, la Montagne d'Aurouze et son célèbre Pic de Bure :
Et voilà, la boucle de 18km avec 850m de dénivelée est bouclée en moins de 5h30, dont environ les 2/3 nu. J'ai été un peu surpris de croiser "autant" de monde hors saison, mais il faut dire que le temps se prêtait bien à la balade.
Commentaires
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- 1. Bruno Le 04/01/2020
Merci pour ce compte rendu et ces belles photos.
Ça donne envie.
Excellente année 2020.
Bruno
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