Dévoluy - La Cuculière
- Le 14/12/2020
- Dans 2020
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Après une première mise en jambes la semaine dernière, de nouvelles chutes de neige conséquentes et un beau soleil annoncé, je fonce retrouver mes belles pistes enneigées ! Les prévisions météo annonçant une dégradation du temps dans la journée, je ne pars pas trop tard et m'avance encore un peu plus avec la voiture (non sans mal) jusqu'au gîte ONF de Matacharre.
Chemin faisant, je fais une courte halte pour photographier la barre Sud de la montagne d'Aurouze, m'imaginant déjà qu'elle n'aura plus le même aspect au retour…
A l'ombre, il ne fait pas bien chaud… Il me faut une vingtaine de minutes, après avoir dépassé le gué du Rif de l'Arc et le Torrent de la Pisse, pour trouver un soleil généreux à souhait et me mettre dans la tenue qui me semble la plus adaptée en cette journée :
Après la descente de cette première partie, la piste forestière est en pente régulière et douce (7%), bien suffisant pour trouver le parfait équilibre calorifique.
Durant le week-end, au moins un quad est passé par ici. Je profite donc des traces qu'il a laissé dans la neige pour favoriser ma progression et forcer le pas.
Néanmoins, par endroit, les traces de la montée et de la descente se superposent parfaitement et ne laissent pas la place de marcher naturellement avec les raquettes sans se tordre les chevilles ou dandiner. Je dois alors faire ma propre trace dans la neige fraîche, ça renforce les guiboles !
La dernière montée avant le col de Matacharre est un peu plus raide (13-14%). Et comme en 2018, il n'y a plus de trace pour améliorer la portance de la neige. Mais cette fois, elle est moins lourde et j'arrive encore bien frais au col.
J'admire la vue entre les arbres sur la Montagne de Céüse :
Et, comme d'habitude, je vais faire un petit tour à la fontaine. L'eau est bien fraîche, mais elle coule encore !
Comme j'ai bien avancé et que j'en ai encore sous le pied, je me lance vers la crête… Ici, ça commence à bien grimper, la pente frôle les 30% mais le risque est quasi inexistant dans cet environnement.
Me voici maintenant sur la Cuculière (non mais où vont-ils chercher ces noms ?). Devant moi, Céüse…
… et derrière, l'imposante Montagne d'Aurouze.
A titre de comparaison, voici à quoi ça ressemble sans la neige :
Y a pas à tortiller, ça mérite bien un panoramique :
Comme prévu, une petite bise souffle sur la crête, m'incitant à redescendre sans trop tarder.
Maintenant, je sais que je dois faire la course avec le soleil qui va très bientôt passer derrière la crête.
Je ne prend pas même le temps de manger un morceau !
Trop tard, je suis à l'ombre et la température s'en ressent immédiatement. Comme je tiens absolument à faire quelques photos au niveau du gué du Rif de l'Arc, je force le pas (un peu plus de 6 km/h) pour me réchauffer. Mais, en descente, c'est à peine suffisant…
Finalement, pari gagnant, je retrouve le soleil peu avant le gué :
Je l'aime bien ce petit gué. Et puis en hiver, au moins, je ne m'y mouille pas les pieds !
Il ne me reste plus qu'une vingtaine de minutes en montée pour retrouver la voiture. Mais la piste étant à nouveau à l'ombre, c'est habillé que je la retrouverai.
Encore une fois, je me suis régalé des paysages, du plaisir de l'effort et de celui de pouvoir évoluer dans le plus simple appareil grâce à tout ce dont Mère Nature nous a doté. J'aurais ainsi pu parcourir 14,5 km et 660m de dénivelée en 5h00 dont 4h20 nu.
Ça ne se voit pas trop sur les photos mais le soleil, en plus d'être masqué par le relief, l'était également par les nuages sur le retour. Le temps de redescendre avec la voiture, on voit bien l'évolution par rapport au matin (survoler la photo pour comparer) :
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