Préalpes de Digne - Cloche de Barles
- Le 22/03/2021
- Dans Séjour Auzet
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Deuxième journée de notre séjour à Auzet. Au programme aujourd'hui, les Cloches de Barles que j'ai déjà eu l'occasion d'admirer en 2017 et 2019 depuis la Montagne de Chine. L'organisation du matin commence à être bien rôdée ; nous avons presque tous déjà participé à des séjours organisés par Bruno ou d'autres et nous avons chacun nos petits rituels qui nous permettent de nous préparer au mieux pour être prêts en même temps.
Comme hier, nous partons à deux voitures direction Barles et nous garons à la sortie du Forest de Barles, au pied de la piste forestière.
Il fait toujours un peu frais au départ et il nous faut quelques centaines de mètres pour nous échauffer avant de pouvoir retirer, plus ou moins selon la sensibilité au froid de chacun, nos vêtements.
Guillaume ayant perdu ses lunettes de soleil en chemin, nous l'attendons un bon moment au soleil. Par chance, il les retrouvera au retour.
Nous alternons par moment entre terre et neige mais la portance est suffisamment bonne pour nous passer des raquettes.
Les cartes présentent un sentier jusqu'au Col des Cloches, au milieu des deux sommets, mais rien de très fiable pour aller au delà. Seul un tracé nous laisse imaginer qu'il serait envisageable de monter sur la Grande Cloche, à gauche. Mais ne connaissant pas les conditions d'enneigement, nous restons prudents sur le but à atteindre.
Il faut dire aussi que, vu d'ici, la pente semble assez sérieuse…
Petite pause goûter pour reprendre des forces :
Arrivés au pied du sentier enneigé qui mène au col, le groupe se scinde en deux. D'un côté ceux qui poursuivent dans le vallon, craignant que le sentier ne soit trop en dévers, ainsi que Guillaume qui, sans lunettes de soleil, joue la carte de la prudence pour ses yeux :
De l'autre côté, nous nous engageons à quatre sur la neige. Seul Jacques-Marie chausse les raquettes et nous profitons à la fois d'une bonne portance et de ses traces pour ne pas (trop) nous enfoncer :
La piste ne présente finalement pas de difficulté particulière. Dommage pour nos camarades qui n'en auront pas profité.
Vu depuis le col, la montée à la Grande Cloche semble finalement envisageable. La neige est passablement soufflée et la trace suffisamment visible. Nous décidons donc de poursuivre notre chemin.
Bruno et Jacques-Marie, aguerris à l'exercice, laissent leurs sacs à dos au col. Pour ma part, je préfère le conserver notamment pour le cas où j'aurais besoin de mes raquettes.
C'est parti pour les 160 derniers mètres de montée !
Et ça grimpe ferme ! La difficulté de cette montée me fait d'ailleurs craindre d'encore plus grandes difficultés à la descente…
Mais une fois arrivé sur la crête sommitale, j'oublie rapidement cette contrainte et profite pleinement du paysage.
Rien que cette vue sur la Petite Cloche et le sommet des Monges vaut son pesant de cacahuètes :
Mais à 360°, c'est carrément du grand spectacle !
Le "petit" vent, encore plus fort aux cols et sur les crêtes nous invite à rebrousser chemin sans trop tarder. Mal à l'aise sur la pente trop glissante à mon goût, je préfère chausser les raquettes et retrouve ainsi plus d'assurance pour progresser sans trop ralentir le groupe..
Au col, nos deux naturistes intégraux retrouvent leurs sacs et nous poursuivons quelques centaines de mètres avant de nous poser sur une zone herbeuse pour le repas.
Depuis le sommet, je suis le seul à conserver les raquettes, mais ça me va bien, j'aime bien marcher avec. D'autant que je pressent que les occasions risquent de devenir rares les jours prochains… À juste titre, nous ne les utiliserons plus, snirf !
De retour sur le sol sec, à l'endroit même où nous avons quitté nos amis, nous avons la surprise de rencontrer des crapauds accoucheurs au niveau d'un abreuvoir :
Pendant que certains s'adonnent aux plaisirs de la chair sur la terre ferme, d'autres semblent garder le frai dans l'eau :
Finalement, même si nous avions des doutes, nous l'avons fait ! Et franchement, ça fait plaisir !
Désolé si les photos se ressemblent un peu, mais je ne m'en lasse pas !
Ne sachant pas où se trouvent nos quatre camarades "dissidents", nous prenons le chemin du retour.
La saison n'est pas encore assez avancée pour profiter des myriades de fleurs qui peuplent ces alpages à la belle saison, alors je me satisfais de la présence de ces quelques crocus bigarrés :
Ai-je dit que je ne m'en laissais pas ?
Au fond, le Blayeul nous présente son flan Ouest. On voit bien la différence d'enneigement en fonction de l'exposition au soleil !
Le soleil est bien généreux et c'est un vrai plaisir que de marcher nu dans de telles conditions. Jacques-Marie ne se rhabillera qu'une fois arrivé à la voiture. Nous aurions pu en faire de même, tant il y a peu de chances de croiser quiconque à cet endroit en cette période.
Tout comme hier, la sortie prend fin vers 15h00 après 5h15 d'une balade par moments sportive. Avec 10,5km et 700m de dénivelée, nous sommes là aussi proches de ce que nous avons parcouru la veille.
Nous retrouvons finalement nos acolites au gîte alors qu'ils se préparent à aller faire quelques courses à Seyne-les-Alpes pour refaire les stocks.
Si vous souhaitez profiter encore un peu de cette journée, je vous invite à lire les comptes-rendus de Jacques-Marie et de Bruno.
Raquettenue Préalpes de Digne RSVNat
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