ANP

Pour reprendre l'expression consacrée, les meilleures choses ont une fin et, pour nous, c'est aujourd'hui, snirf ! Pour cette sixième et dernière randonnue, nous avons la chance d'être accompagnés de Guy avec qui j'ai déjà eu le plaisir de randonner à quelques reprises, notamment dans le Verdon, le Queyras et le Diois.

Les prévisions météo ne sont pas très bonnes pour aujourd'hui, mais nous pouvons tout de même être reconnaissant d'avoir eu de belles journées depuis le début du séjour.

Changement radical de décor aujourd'hui puisque nous allons délaisser l'environnement montagnard pour celui, plus provençal, des Gorges de Daluis, célèbres pour ses extraordinaires falaises de schistes rouges creusées par le Var.

Le trajet est un peu plus long que d'habitude pour nous rendre au Pont des Roberts où nous garons les voitures, mais je dois reconnaître que la route offre de jolis paysages.

Après deux-trois jours à être mal foutu, je commence à retrouver la forme. Et c'est tant mieux car c'est une nouvelle grosse sortie qui nous attend aujourd'hui. Essentiellement en versant Sud, nous ne devrions pas rencontrer beaucoup de neige. Compte-tenu de la dénivelée, nous préférons ne pas nous charger inutilement avec les raquettes. Néanmoins, par mesure de sécurité, il nous faut nous équiper en petits crampons, au cas où.

Nous nous rendons à Valberg pour les emplettes, puis retour sur nos pas direction le col de la Couillole. Nous garons les voitures dans l'épingle de Cougne, juste à côté du lit du Cians.

La nuit passée a été meilleure que celle d'hier, mais je ne tiens toujours pas la forme et l'itinéraire du jour s'annonce être bien plus physique ! Alors que j'ai l'habitude de partir à jeun, je prend un bon petit déjeuner pour me mettre dans les meilleures conditions.

Direction des gorges du Cians où nous garons les voitures sur un grand parking à 2,5 km au Sud de Beuil.

Je me sentais déjà un peu patraque hier et je viens de passer une très mauvaise nuit, frigorifié et incapable de me réchauffer ! J'espère que la forme sera suffisante pour profiter au maximum de la journée qui nous attend. Par chance, l'itinéraire du jour fait partie des plus faciles du séjour.

Nous prenons les voitures pour nous rendre au col de la Couillole, à ne pas confondre avec le col de Caillole.

Cette année, pour diverses raisons, je n'ai pu me joindre au groupe de l'association Rassemblements, Séjours et Voyages Naturistes (RSVNat) pour le traditionnel séjour "raquettenue". Je profite donc de mon nouveau statut d'adhérent à l'Association Naturiste Phocéenne (ANP) pour intégrer un séjour équivalent proposé dans le secteur de Beuil-Valberg.

Le gîte n'étant qu'à trois heures de route, j'en profite pour arriver relativement tôt pour le premier de ces six jours de randonnue/raquettenue. Je finis tout juste de déjeuner quand arrive Bruno de Dijon que j'ai déjà eu le plaisir de côtoyer l'hiver dernier ; peu de temps après, c'est au tour de Fabienne et Cyril, avec qui j'ai eu l'occasion d'échanger par le passé sur Internet, accompagnés de Cathy et de Philippe que je rencontre pour la première fois.

Ayant étudié quelques itinéraires possibles dans le secteur, je propose une petite balade au départ du gîte en attendant qu'arrive le reste du groupe.